Il constate que le végétarisme est très compatible avec le mysticisme judaïque qu’il pratique.
« Nous sommes tous des créatures de Dieu. Quelle contradiction que d’implorer la miséricorde et la justice du Seigneur tout en continuant à manger la chair d’animaux abattus pour nous ».
Quoiqu’il apprécie le côté santé du végétarisme, il précise que la considération morale s’avère de toute première importance.
« Même s’il était prouvé que l’alimentation carnée est bonne pour la santé, je ne l’adopterais pas pour autant ».
Les justifications intellectuelles en faveur de la consommation de chair animale exaspèrent Singer.
« Divers philosophes et chefs religieux cherchent à convaincre leurs disciples et partisans que les animaux ne sont que des machines sans âme et dépourvues de sentiments. Or, quiconque a déjà cohabité avec un animal, fût-ce un chien, un oiseau, voire une souris, sait qu’une telle théorie est un mensonge audacieux, inventé pour justifier la cruauté ».
Paroles de sagesse.
Vous ne devriez envier aucun être vivant, mobile ou immobile. Sachant que Krishna, Dieu, la Personne Souveraine, sous sa forme d’Âme Suprême se trouve en chacun d’eux, vous devriez à chaque instant témoigner du respect à tous. En agissant ainsi, c’est à Dieu que vous ferez offrande de respect.
L’humble sage, éclairé du pur savoir, voit d’un œil égal le noble sage érudit, la vache, l’éléphant, ou encore le chien ou le paria. Celui qui voit l’âme spirituelle et le Seigneur Suprême comme toujours distincts l’un de l’autre est très cher au Seigneur. Le Seigneur Suprême se tient dans le cœur de tous les êtres vivants, humains, animaux et végétaux, et dirige leurs errances à tous, qui se trouvent chacun comme sur une machine (un corps) constituée d’énergie matérielle.
Du fait de l’ignorance, les matérialistes ne savent rien de leur intérêt véritable et de la voie qui permet de réussir sa vie. Leurs désirs concupiscents les enchaînent à la jouissance matérielle et tous leurs projets sont conçus à cette fin. Pour la satisfaction éphémère de leurs sens, ces individus créent une société fondée sur l’envie. Cet état d’esprit les fait sombrer dans un océan de souffrance, et dans leur sottise ils ne s’en rendent même pas compte.