Celui qui souhaite être délivré de toute souffrance doit écouter les propos qui ont trait à Dieu, le louer et se rappeler sa Personne, Lui, l’Âme Suprême, sous la volonté duquel toutes les souffrances apparaissent et s’évanouissent.
Je suis la source de tout ce qui existe.
Je connais tout, mais personne ne Me connaît.
Ce n’est que par le service de dévotion, et seulement ainsi, que l’on peut Me connaître tel que Je suis. Et l’être qui, par une telle dévotion devient pleinement conscient de Ma Personne, peut alors entrer dans Mon royaume absolu.
Aucune vérité ne M’est supérieure.
Je suis à l’origine de tous les êtres célestes.
Je suis supérieur à tous, même à Brahma [le démiurge, premier être créé, et régent de notre galaxie, nommé à ce poste par Dieu], Siva et aux autres êtres divins.
En Moi gît une puissance illimitée, et c’est pourquoi l’on Me connaît comme infini, ou omniprésent. La manifestation cosmique est apparue en Moi à partir de Mon énergie matérielle.
En effet, à moins d’être libéré des conséquences de toutes ses fautes, personne ne peut accéder au niveau du service de dévotion. Quiconque chante le Saint Nom du Seigneur est aussitôt libéré des conséquences de fautes innombrables, même s’il le prononce indirectement [en pensant à autre chose], par plaisanterie, pour le plaisir de fredonner un air ou même de façon négligente. Quiconque pratique le chant « Haré Krishna » est naturellement censé dire Haré Krishna lorsque survient un accident quelconque. Cependant, même sans avoir l’habitude de cette pratique, si quelqu’un prononce d’une manière ou d’une autre le Saint Nom du Seigneur (Haré Krishna) au moment d’avoir un accident mortel, il échappe à une existence infernale après son décès.
Au-delà du renoncement et de la connaissance.
Dans ce chapitre sont décrites les gloires de la sainte union et la sur excellence de l’amour pur des habitants de Vrindavana [Village de l’Inde où Krishna dévoila ses divertissements spirituels et absolus en compagnie de ses purs dévots, il y a 5 000 ans. Il n’y a pas de différence entre ce lieu terrestre et Goloka Vrindavana, dans le monde spirituel, mais une telle vision n’est accessible qu’à celui qui s’est purifié par le service de dévotion offert à Dieu].