La science spirituelle pure
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Logos 240

L’Eternel Suprême dit : « Commence par enrayer le fléau de la concupiscence, source même du péché, en réglant tes sens. Ecrase ce dévastateur de la connaissance et de la réalisation spirituelle ».

Le Seigneur conseille de commencer par maîtriser ses sens, afin de pouvoir vaincre le plus grand ennemi, le plus grand pécheur, la concupiscence, qui anéantit le désir de réalisation spirituelle et détruit la connaissance du vrai moi. La connaissance de l’âme individuelle et de l’Âme Suprême est très secrète et mystérieuse, car voilée par l’énergie externe de Dieu ; mais il est possible de percer ce savoir, avec la réalisation qu’il implique, si le Seigneur Lui même nous l’explique. Les êtres vivants sont des parties intégrantes du Seigneur, et leur unique fonction est donc de le servir. Cet état de conscience est précisément la conscience de Dieu, qu’il faut développer dès le début de sa vie, pour en atteindre la plénitude et la mettre en action.

La concupiscence n’est qu’un reflet dénaturé de l’amour que tous les êtres portent à Dieu. Mais si dès le début de son existence, l’homme est élevé dans la conscience de Dieu, son amour naturel pour le Seigneur ne pourra pas dégénérer en concupiscence. Quand l’amour de Dieu dégénère ainsi, il devient très difficile de recouvrer sa condition naturelle. Néanmoins, la conscience de Dieu est si puissante, que même celui qui l’adopte tardivement peut raviver son amour pour Dieu, en observant les principes régulateurs du service de dévotion. On peut donc, à n’importe quel moment de son existence, ou dès que l’on en saisit l’importance et l’urgence, commencer à maîtriser ses sens en développant la conscience de Dieu, en servant le Seigneur avec amour et dévotion, pour ainsi transformer la concupiscence en amour de Dieu : telle est la perfection de la vie humaine.

Logos 241

L’Eternel Suprême dit : « la conscience pure de l’être est voilée par son ennemi éternel, la concupiscence, insatiable et brillante comme le feu. C’est dans les sens, le mental et l’intelligence que se loge cette concupiscence qui égare l’être en étouffant son véritable savoir ».

Il est écrit dans la science de Dieu que la concupiscence ne peut jamais être assouvie par la recherche de nouveaux plaisirs matériels, tout comme il est impossible d’éteindre un incendie en l’arrosant constamment d’essence. Le centre de toutes les activités matérielles est la vie sexuelle ; c’est pourquoi le monde matériel est appelé « les chaînes de la vie sexuelle ». Les criminels, dans la société, sont jetés en prison et gardés derrière les barreaux ; de même, ceux qui enfreignent les lois du Seigneur subissent les chaînes de la vie sexuelle. Le progrès des civilisations matérialistes est fondé sur le plaisir des sens ; il implique, pour l’être, un prolongement de l’existence

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