La science spirituelle pure
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A cet instant, celui qui n’a pas tout à fait abandonné la vie matérielle doit nécessairement revoir les actions coupables de son existence, et la mort le surprenant l’esprit plein de ces pensées, il sera contraint de reprendre un corps en ce monde. La science de Dieu précise que le mental emporte avec lui les tendances de l’être qui va mourir, si bien que l’état d’esprit au moment même de la mort détermine les conditions dans lesquelles on renaîtra. Contrairement à l’animal, dont les facultés mentales sont peu étendues, l’homme sur le point de mourir se souvient, comme dans un rêve, de tout ce qu’il a fait durant sa vie ; ces souvenirs éveillent en lui d’innombrables désirs matériels qui l’empêchent de retrouver sa forme spirituelle originelle et d’ainsi retourner dans sa première demeure, le monde spirituel.

L’être saint, par la pratique du service de dévotion, développe tout au long de sa vie son amour pour Dieu, de sorte que, même si au moment de la mort il oublie ses activités spirituelles, le Seigneur, Lui, s’en souvient. C’est pourquoi il est dit que son progrès spirituel n’est jamais vain, dût-il renaître dans le monde matériel. Le Seigneur n’oublie jamais le service que lui offre son dévot.

Logos 245

L’Eternel Suprême dit : « Celui dont le mental demeure toujours constant a déjà vaincu la naissance et la mort. Sans faille, comme l’Être Suprême, il a déjà établi sa demeure en Lui ».

L’équanimité est un signe de réalisation spirituelle, et ceux qui l’acquièrent triomphent des conditions de la matière, (plus particulièrement de la naissance et de la mort). Tant que l’homme s’identifie à son corps, il doit en subir le conditionnement ; mais dès qu’il développe l’équanimité, cette égalité d’âme venant de la réalisation de son identité spirituelle, il se libère de l’asservissement à la matière, et peut donc, au moment de la mort, entrer aussitôt dans le monde spirituel, sans jamais plus avoir à renaître dans l’univers matériel.

Le Seigneur n’est pas sujet à l’attirance, ni au dégoût ; Il est sans faiblesse. De même, l’être distinct, lorsqu’il se libère de la dualité attraction-répulsion, devient lui aussi sans faiblesse, se qualifiant ainsi pour entrer dans le monde spirituel. Il doit être en fait vu comme déjà libéré.

Logos 246

Tous les membres d’une communauté, de la société humaine, ainsi que dans le royaume animal, chaque vache, chien, chèvre, lion, fourmi etc., a un rôle à jouer. Chacun se doit d’œuvrer en accord avec les autres, pour le bénéfice de l’humanité tout entière, laquelle n’inclut pas seulement les êtres mobiles mais aussi les êtres immobiles, les végétaux, les montagnes, les collines, la terre.

 

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