La science spirituelle pure
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Lui sont donc infiniment chers. Lui-même déclare d'ailleurs dans la Bhagavad-gita que nul ne Lui est plus cher que celui qui risque tout pour répandre ses gloires. Servant les serviteurs du Seigneur, on acquiert peu à peu les qualités du pur bhakta, et de cette manière, on se qualifie pour entendre les gloires du Seigneur. Or, l'ardent désir d'entendre ce qui a trait à Dieu représente la première qualité requise par le bhakta pour entrer dans Son Royaume.

Se libérer de l’enveloppe matérielle

La réalisation spirituelle se distingue de l'illusion matérielle par la prise de conscience des formes temporaires et illusoires. Le corps matériel et le corps éthéré que l'énergie matérielle nous impose ne représentent que des enveloppes superficielles du moi véritable. Ces enveloppes ne procèdent que de l'ignorance.

Atteindre la réalisation spirituelle parfaite implique qu'il faille adopter la vie spirituelle, toute de vertu. Réaliser son identité spirituelle signifie qu'on devient indifférent aux besoins des corps matériels et éthérés pour accorder plus de sérieux aux activités de l'âme. Les incitations à agir viennent de l'âme. Si nous ignorons notre moi véritable, si nous ignorons la nature spirituelle de l'âme, nos activités deviennent illusoires. Plongé dans cette ignorance, l'être croit trouver son intérêt propre dans celui des corps matériels et éthérés, et c'est ainsi que, vie après vie, il continue d'agir en vain, de gaspiller ses énergies.

C'est seulement lorsqu'il cultive la connaissance de son identité véritable que commencent ses activités d'âme spirituelle. Devient une âme libérée même au cœur de la matière, celui qui accorde ses actes à la nature de l'âme. Y parvient aisément, celui qui s’abandonne à Dieu.

Le Seigneur se tient dans le cœur de chaque être, et de lui procèdent le souvenir, le savoir et l’oubli.

Lorsque l'être humain désire tirer jouissance de l'énergie matérielle (phénomène purement illusoire), le Seigneur le plonge dans le mystère de l'oubli, de sorte que se méprenant sur ses corps matériel et éthéré, il les confond avec son moi propre.

Au contraire, lorsque l'être conditionné cultive le savoir spirituel et prie le Seigneur de l'affranchir des griffes de l'oubli, Celui-ci, dans Son infinie miséricorde, retire le voile d'illusion qui le recouvrait, de telle sorte qu'il puisse réaliser son identité véritable. L'âme ainsi réalisée retrouve alors sa condition naturelle, originelle et éternelle, et s'engage ainsi dans le service du Seigneur, libérée de toutes conditions matérielles. Tout ceci s'accomplit par la volonté du Seigneur, à travers Ses puissances externes, ou encore directement, à travers Ses puissances internes.

L’âme n’est ni masculin, ni féminin.

Il faut s'efforcer de distinguer l'âme spirituelle du corps matériel, sans s'attacher aux désignations extérieures de masculin ou féminin. Tant que ces distinctions subsistent

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