Aimer Krishna est en nous un sentiment inné.

Personne ne peut vivre sans amour, on retrouve cette tendance chez les animaux aussi. Nous apprenons à aimer nos parents, les membres de notre famille, nos amis, notre patrie, l’amour de soi, mais tout cela ne nous enseigne pas comment utiliser cette inclination à aimer pour le plus grand bonheur de l’humanité entière. Or Krishna est l’objet réel de notre amour, et nous devons donc apprendre à réveiller nos sentiments originels pour Lui, de manière à retrouver la félicité éternelle inhérente à notre nature. En vérité, qui aime Krishna, Dieu, la Personne Suprême, aime aussi tout naturellement et simultanément tous les êtres vivants ; tous les êtres célestes, tous les êtres humains sans exception, tous les animaux terrestres et aquatiques, ainsi que tous les végétaux dans leurs diversités.

Nous avons appris à aimer nos parents, nos frères et sœurs, nos cousins et cousines dans un premier temps, puis nous avons étendu cette affection à nos amis, aux citoyens de notre pays, et graduellement, au fur et à mesure qu’il s’étend, de l’augmenter en aimant de la même manière tous les citoyens de toutes les nations, puis la terre entière, en y incluant tous les animaux et tous les végétaux. Mais même à ce stade, notre besoin d’aimer n’est pas comblé. Il ne le sera que lorsque nous savons que l’objet suprême de notre amour, c’est Krishna, Dieu, la Personne Suprême, et que nous devons diriger vers Lui notre affection. Telle est l’essence de la conscience de Dieu ou conscience de Krishna.

A l’instar des gopis, aimons nous aussi Krishna, Dieu, la Personne Divine, Suprême, Infinie et Absolue, de la même manière, car le Seigneur mérite toute notre affection. Nous devons diriger exclusivement vers Lui nos sentiments, notre amour, et soyons nous aussi animés du désir ardent de Le rendre heureux.

En vérité, le plus haut bienfait auquel l’être humain puisse accéder est d’obtenir la grâce du Seigneur, l’amour de Dieu.

Développer son amour pour Dieu est la plus haute perfection de l’existence, et la conscience de Dieu est le plus haut bienfait qui puisse être accordé à l’humanité.