La nature de l’activité fructueuse.
Comment l’âme spirituelle liée au corps matériel peut-elle développer la connaissance transcendantale pure ?
Krishna, Dieu, la Personne Suprême dit :
S’abritant pleinement en Moi, avec le mental soigneusement fixé dans le service de dévotion du Seigneur tel que Je l’ai énoncé, on doit vivre sans désir personnel et pratiquer le système social et professionnel (demeurer dans la classe sociale qui nous caractérise, dont on a développé les qualités).
Une âme purifiée doit voir que, parce que les âmes conditionnées qui se consacrent à la satisfaction des sens ont faussement accepté les objets du plaisir sensoriel comme étant la vérité, tous leurs efforts sont voués à l’échec. Celui qui dort peut voir de nombreux objets de satisfaction sensorielle dans un rêve, mais de telles choses agréables ne sont que les créations du mental et sont donc finalement inutiles. De même, l’entité vivante endormie à son identité spirituelle voit également de nombreux objets sensoriels, mais ces innombrables objets de plaisir temporaire sont les créations de la puissance illusoire du Seigneur et n’ont pas d’existence permanente. Celui qui médite sur eux, poussé par les sens, engage inutilement son intelligence.
Celui qui M’a fixé dans son mental comme but de la vie doit abandonner les activités basées sur le plaisir des sens et doit plutôt exécuter un travail régi par les principes régulateurs de l’élévation spirituelle. Cependant, lorsque l’on est pleinement engagé dans la recherche de la vérité ultime de l’âme, il ne faut pas accepter les injonctions scripturaires régissant les activités fructueuses. Celui qui M’a accepté comme le but suprême de la vie doit strictement observer les injonctions scripturaires interdisant les activités pécheresse et, dans la mesure du possible, exécuter les injonctions prescrivant les devoirs réglementaires mineurs tels que la propreté et la pureté. En fin de compte cependant, on doit approcher un maître spirituel authentique qui a pleine connaissance de Moi tel que Je suis, qui est paisible et qui, par l’élévation spirituelle, n’est pas différent de Moi.
Le serviteur ou le disciple du maître spirituel doit être exempt de faux prestige, ne se considérant jamais comme le faiseur. Il doit être actif et ne jamais être paresseux et abandonner tout sens de propriété sur les objets des sens, y compris sa femme, ses enfants, son foyer et la société. Il doit être doté de sentiments d’amitié affectueuse envers le maître spirituel et ne doit jamais être dévié ou désorienté. Le serviteur ou le disciple doit toujours désirer l’élévation dans la compréhension spirituelle, il ne doit envier personne et doit toujours éviter les conversations inutiles.