futur, et il accepte donc à nouveau un corps matériel similaire. Quel bonheur peut-il y avoir pour celui qui se livre à des activités qui se terminent inévitablement par la mort ?
Dans tous les systèmes planétaires, du céleste à l’enfer, et pour tous les grands êtres célestes qui vivent pendant mille cycles de yuga [yuga = âge. Mille cycles de quatre âges soit ; l’âge d’or, l’âge d’argent, l’âge de cuivre et l’âge de fer], il y a une peur de Moi sous Ma forme du temps. Même Brahma (le démiurge et premier être créé), qui possède la durée de vie suprême de 311 trillons 40 milliard d’années terrestres, a également peur de Moi.
Les sens matériels créent des activités matérielles, pieuses ou pécheresses, et les attributs et modes d’influence de la nature matérielle (la vertu, la passion et l’ignorance) mettent en mouvement les sens matériels. L’entité vivante, pleinement engagée par les sens matériels et les modes d’influence de la nature, expérimente les différents résultats d’un travail fructueux. Tant que l’entité vivante pense que les attributs et modes d’influence de la nature matérielle ont des existences distinctes, elle sera obligée de prendre naissance sous de nombreuses formes différentes et elle connaîtra des existences matérielles variées. Par conséquent, l’entité vivante reste complètement dépendante des activités fructueuses sous les modes d’influence de la nature matérielle.
L’âme conditionnée qui reste dépendante des activités fructueuses sous les modes d’influence de la nature matérielle continuera à Me craindre, Moi la Personne Suprême, puisque J’impose les résultats de ses activités fructueuses. Ceux qui acceptent le concept matériel de la vie, considérant que la diversité des modes d’influence de la nature matérielle est factuelle, se consacrent à la jouissance matérielle et sont donc toujours absorbés par la lamentation et le chagrin. Lorsqu’il y a agitation et interaction des attributs de la nature matérielle, les entités vivantes Me décrivent alors de diverses manières telles que le temps tout puissant, le Soi, la connaissance védique, l’univers, sa propre nature, les cérémonies religieuses et ainsi de suite.
La voie de la purification.
En vérité, la première qualité requise pour prendre part au service d’amour et de dévotion offert à Dieu est de consentir à coopérer de plein gré avec ceux qui déjà se trouvent engagés dans le service de dévotion, et bien entendu de tout offrir au Seigneur. C’est ainsi que le postulant apprendra peu à peu les divers principes qui régissent le service de dévotion et, selon qu’il progressera dans cette discipline, se libèrera proportionnellement de la souillure due au contact avec la matière. Ayant