2) La protection de la vache assure une abondance du plus miraculeux de tous les aliments, le lait, qui affine les tissus subtils du cerveau, et permet ainsi de saisir les valeurs supérieures de l’existence.
3) La protection de la femme préserve sa chasteté et, par le fait même, la pureté morale de la société tout entière ; ainsi peuvent être conçus des hommes de nature exemplaire, capables de maintenir la société dans un état de paix, de quiétude et de progrès.
4) La protection de l’enfant donne à tout être qui a obtenu forme humaine la meilleure occasion d’emprunter la voie qui le libérera des chaînes de la matière. L’enfant doit être protégé dès le moment de sa conception par l’accomplissement d’un rite purificatoire, qui marque le début d’une existence pure.
5) La protection des vieillards leur donne l’occasion de se préparer à une existence meilleure après la mort.
Ce régime de protection, qui couvre la société tout entière, s’appuie sur les traits qui distinguent une civilisation d’hommes accomplis d’une civilisation de chiens et de chats, même raffinés. Il est strictement interdit de tuer un prêtre, un guide spirituel, une vache, une femme, un enfant ou un vieillard ; plus : la moindre offense à leur endroit a pour effet d’écourter l’existence de qui s’en rend coupable. Dans l’âge actuel, ces principes ne sont guère observés, d’où l’amenuisement considérable, pour l’ensemble des hommes, de la longévité et des divers troubles qu’ils rencontrent.
La science de Dieu insiste également sur la protection de la femme. A partir du moment, nous dit le texte sacré, où les femmes, pour n’avoir pas été protégées, se corrompent, naît une progéniture indésirable. D’autre part, celui qui offense une femme chaste verra s’abattre sur lui le malheur, sous la forme d’une réduction de la durée de son existence. Ce sont là quelques exemples des lois intransigeantes du Seigneur.
Logos 341
Le Seigneur dit : Brièvement, apprends de Moi comment, si l’on agit de la façon que Je vais t’exposer, on peut atteindre la perfection suprême, le niveau spirituel. Tout entier purifié par l’intelligence, maîtrisant le mental avec détermination, renonçant aux objets qui font le plaisir des sens, libéré de l’attachement et de l’aversion, l’homme qui vit en un lieu retiré, qui mange peu et maîtrise le corps et la langue, qui toujours demeure en contemplation (méditation), détaché, sans faux ego, sans vaine puissance ou vaine gloire, sans convoitise ni colère, qui se ferme aux choses matérielles, libre de tout sentiment de possession, serein, cet homme se trouve élevé au niveau de la réalisation spirituelle. Celui qui atteint le niveau spirituel réalise du même coup l’Être Suprême, et y trouve une joie infinie. Jamais il ne s’afflige, jamais il n’aspire à quoi que ce soit ; il se montre égal envers tous les êtres. Celui-là obtient