Logos 199
Le Seigneur dit : « Abandonne-toi à moi, et je te prendrai sous ma protection ».
Il est écrit : « Ceux qui savent déjà que l’âme est distincte du corps, qui sont libérés du nœud implacable du cœur, qui toujours agissent pour le bien de tous les êtres et jamais n’envisagent de faire le moindre mal à qui que ce soit, ceux-là bénéficient toujours de la protection de Dieu, la Personne Suprême, qui agit comme le temps suprême pour faire périr les mécréants démoniaques et protéger ses dévots ».
Les êtres saints se réfugient toujours auprès du Seigneur, si bien qu’ils restent sereins en toutes circonstances, même s’ils s’attendent à être décapités. Pour eux, il n’y a là rien d’étonnant. Ce sont là quelques-unes des qualités sublimes d’un pur dévot de Dieu, la Personne Suprême. Tout d’abord, un sage reste fermement convaincu de son identité spirituelle ; jamais il ne s’identifie au corps. Il possède la ferme conviction que l’âme spirituelle se distingue du corps. Par suite, il ne craint rien ; même si sa vie est menacée, il n’éprouve pas la moindre peur. Il ne traite même pas un ennemi comme tel.
Voilà quelles sont les qualités d’un sage serviteur de Dieu. Il s’en remet toujours entièrement à Dieu, la Personne Suprême, et le Seigneur, pour sa part, se montre toujours très désireux de le protéger en toutes circonstances.
Logos 200
Il est impossible de modifier les conditions de vie, car elles sont le fruit de nos actes, de nos paroles et de nos pensées. Les conditions de vie matérielles ne peuvent être ni améliorées ni aggravées.
Au nom de la philanthropie, de l’altruisme et du communisme, les gens éprouvent de la compassion pour l’humanité souffrante partout dans le monde. Les philanthropes et les altruistes ne se rendent pas compte qu’il est impossible d’améliorer les conditions de vie matérielles, de qui que ce soit ; celles-ci sont en effet déjà déterminées par un ordre supérieur en fonction du karma de chacun, et elles ne peuvent être modifiées. Le seul bien que l’on puisse faire à ceux qui souffrent consiste à les amener à un niveau de conscience spirituelle. Les conditions de vie matérielles ne peuvent être ni améliorées ni aggravées. Pour ce qui est du bonheur matériel, il vient de lui-même en temps opportun, tout comme le malheur, sans même que nous fassions des efforts pour l’obtenir. Les joies et les peines matérielles surviennent sans effort particulier ; nous ne devons donc pas nous soucier d’activités matérielles. Quiconque éprouve le désir ou est en mesure d’aider autrui devrait s’efforcer d’élever les hommes au niveau de la conscience de Dieu. De cette façon, chacun progresse spirituellement par la grâce du Seigneur.