différents types de corps tous plus vils les uns que les autres, comme ceux du chien et du porc, celui qui doit retrouver la forme humaine obtient de renaître dans un corps semblable à celui qu'il avait avant de tomber jusqu'aux enfers.
Tout s'accomplit sous la direction de Dieu, la Personne Suprême. La nature matérielle fournit le corps à travers des parents spécifiques, humains ou animaux, mais c'est sous la direction de l'Âme Suprême qu'elle agit ainsi. Le Seigneur enseigne que l'être incarné et conditionné par la matière erre dans l'univers matériel sur un véhicule conçu par la nature matérielle. Le Seigneur Suprême, quant à Lui, se trouve toujours présent à ses côtés en tant qu'Âme Suprême. Il ordonne à la nature matérielle de donner un corps particulier à l'âme individuelle selon les conséquences de ses actes, et la nature matérielle se plie à sa volonté. Ce n'est pas la semence de l'homme qui crée la vie dans la matrice de la femme; en fait, l'âme trouve refuge dans une particule de la semence mâle, pour être ensuite introduite dans la matrice d'une femme. C'est alors que le corps se développe. Il est impossible de créer un être vivant en l'absence de l'âme, par simple union charnelle. La théorie matérialiste selon laquelle l'âme n'existe pas et l'enfant naît de la simple combinaison matérielle du sperme et de l'ovule n'est pas plausible et ne peut être acceptée, car mensonger.
L’âme est placée par les assistants de Dieu dans le spermatozoïde que le père libère, qui va rejoindre l’ovule libéré par la mère, et de l’union des deux apparaîtra un œuf. C’est l’âme qui permet à l’œuf, puis au fœtus et enfin à l’embryon de se développer. Sans l’âme, aucun développement n’est possible.
L’Eternel Suprême dit : « Vos pensées au moment de la mort déterminent ce que sera votre future naissance ».
Il apparaît souvent que la femme a dû être un homme dans sa vie précédente, un homme qui, du fait de son attachement pour son épouse, a maintenant obtenu un corps de femme. L'homme trop attaché à son épouse pensera donc naturellement à elle à l'instant ultime, de telle sorte qu'il renaîtra dans un corps de femme. De même, si une femme pense à son époux à l'heure de la mort, elle vivra tout naturellement sa prochaine vie dans un corps d'homme. C'est pourquoi les saintes écritures accordent tant d'importance à la chasteté de la femme et à son dévouement pour l'homme. L'attachement d'une femme pour son mari peut lui permettre d'obtenir un corps d'homme dans sa vie future; toutefois, l'attachement de l'homme pour une femme ne fera que le dégrader, l'obligeant dans sa prochaine vie à revêtir un corps de femme. Nous ne devons jamais oublier que les corps grossiers de matière dense et subtil, éthéré, ne sont que des vêtements; ils représentent la chemise et le costume de l'âme. Ainsi, le fait d'être un homme ou une femme ne se rapporte qu'au vêtement corporel. L'âme, par nature, appartient à l'énergie marginale du Seigneur Suprême. D'ailleurs, chaque être vivant, en tant qu'énergie, est considéré comme étant originellement d'essence féminine, c'est-à-dire comme un objet de plaisir. Le corps de l'homme permet davantage de s'arracher à l'emprise de la matière que celui de la femme.