Paroles de Krishna, Christ, Dieu, la Personne Suprême
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L'accroissement du nombre de ces indésirables engendre pour la famille, et pour ceux qui en ont détruit les traditions, une vie d'enfer. Les ancêtres sont oubliés, on cesse de leur offrir les oblations d'eau et de nourriture.

Ceux qui, par leurs actes irresponsables, brisent la tradition du lignage, ceux-là provoquent l'abandon des principes grâce auxquels prospérité et harmonie règnent au sein de la famille et de la nation.

Je le tiens de source autorisée, ô Krishna : ceux qui détruisent les traditions familiales vivent à jamais en enfer.

Hélas, par soif des plaisirs de la royauté, n'est-il pas étrange que nous nous apprêtions maintenant à commettre de si grands crimes ?

Mieux vaut mourir de la main des fils de Dhirtarastra, sans armes et sans faire de résistance, que de lutter contre eux.

Prélude au savoir divin, l’âme révélée

La Personne Suprême, Krishna, dit :

O Arjuna, comment une telle souillure a-t-elle pu s'emparer de toi ?

Ces plaintes dégradantes sont tout à fait indignes d'un homme éveillé aux valeurs de la vie. Par elles, on n'atteint pas les planètes supérieures, mais on gagne l'opprobre.

Ne cède pas à une faiblesse aussi mesquine et avilissante, ô fils de Prtha, et qui ne te sied guère. Chasse-la de ton coeur, et relève-toi, ô vainqueur des ennemis.

Le prince Arjuna dit :

O vainqueur de Madhu, comment pourrais-je, au cours de la bataille, repousser de mes flèches des hommes tels que Bhisma et Drona, dignes de ma vénération ?

Plutôt mendier que jouir des plaisirs de ce monde s'il faut tuer de si nobles âmes. Même cupides, ils sont encore mes maîtres ; leur mort entacherait de sang notre victoire.

Je ne sais s'il est plus juste de les vaincre ou d'être par eux vaincu. Voici les fils de Dhirtarastra en ligne devant nous sur ce champ de bataille : leur mort nous ôterait le goût de vivre.

La défaillance m'a fait perdre tout mon sang froid ; je ne vois plus où est mon devoir. Indique-moi clairement la voie juste. Je suis à présent Ton disciple et m'en remets à Toi ; éclaire-moi, je T'en prie.

Ce qui pourrait chasser la douleur qui m'accable, je ne le vois pas. Nul apaisement pour moi, même si, tel un deva dans le ciel, je régnais ici-bas sur un royaume sans pareil.

Ayant ainsi parlé sur le champ de bataille, le prince Arjuna laisse choir son arc et ses flèches. Il s'assoit sur son char, accablé de douleur.

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