Paroles de sagesse, la sagesse de Dieu
Page 542 sur 659

La concupiscence est le plus grand ennemi de l’être humain.

Le Seigneur nous met en garde en ces termes : Trois portes ouvrent sur cet enfer (les êtres malfaisants sont plongés dans l’océan de l’existence matériel sous diverses formes de vie démoniaques) : la concupiscence, la colère et l’avidité. Que tout homme sain d’esprit les referme, car elles conduisent l’âme à sa perte.

Par ses paroles, le Seigneur décrit les origines de la vie démoniaque. Ceux qui cherchent à satisfaire leur concupiscence, s’ils n’y parviennent pas, surviennent alors la colère et l’avidité. Voilà pourquoi l’être humain sain d’esprit, qui ne veut pas chuter dans les espèces démoniaques, doit essayer de se défaire de ces trois poisons ou ennemis, capables de fourvoyer l’âme, de la plonger dans le trouble et l’illusion, au point de lui ôter toute chance de se libérer des pièges de l’existence matérielle, et comme dit le Seigneur, de la conduire à sa perte.

Quand l’âme entre en contact avec la création matérielle, son amour pour Krishna se transforme sous l’influence de l’illusion en concupiscence. Inassouvie, cette dernière se transforme en colère, et la colère en illusion, par laquelle nous demeurons prisonniers de l’existence matérielle. La concupiscence est donc bien le plus grand ennemi de l’être spirituel incarné. C’est elle qui garde l’âme pure prisonnière de la matière.

Les êtres spirituels ont en ce monde matériel une infime indépendance. Mais parce qu’ils l’ont mal utilisée et parce qu’ils ont transformé leur attitude dévotieuse en désir de jouissance matérielle, ils sont tombés sous l’emprise de la concupiscence. Le monde matériel a été créé par le Seigneur pour permettre aux âmes conditionnées de satisfaire leurs désirs lubriques ou charnels, et après une suite interminable d’efforts vains et frustrants, l’être humain commence à s’interroger sur sa nature véritable.

Tant que nous n’aurons pas contrôlé cette concupiscence, nous devrons mourir et renaître sans cesse. Que ce soit pour le sexe, la langue, les oreilles, les yeux ou le touché, nos sens nous attirent vers la mort. Tant que nous voudrons jouir de ceux-ci, nous devrons rester en ce monde et connaître la mort, vie après vie.

La concupiscence ne peut jamais être assouvie par la recherche de nouveaux plaisirs matériels. Le centre de toutes les activités matérielles est la vie sexuelle, c’est pourquoi l’univers matériel est appelé : « Le monde de l’impermanence », « Le monde de la mort », ou « Les chaînes de la vie sexuelle ».

En vérité, ceux qui enfreignent les lois du Seigneur subissent les chaînes de la vie sexuelles. Le progrès des civilisations matérialistes est fondé sur le plaisir des sens, il implique, pour l’être incarné, un prolongement de l’existence matérielle.

La concupiscence symbolise l’ignorance qui garde l’être prisonnier du monde matériel. En procurant des plaisirs à ses sens, on peut éprouver une certaine forme de satisfaction, mais ce faux sentiment de bonheur est en fin de compte l’ennemi ultime de ceux qui en font l’expérience.

Facebook

VISITEURS

3923929

Visiteurs en Ligne

3923929





Visiteurs par pays