Paroles de sagesse, la sagesse de Dieu
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Logos 468

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C’est l’acte sexuel qui perpétue l’existence conditionnée en ce monde matériel, voilà pourquoi Dieu prône le célibat ou la continence.

Le monde spirituel, qui représente les trois quarts de l’énergie du Seigneur, s’étend au-delà de l’univers matériel. Il est particulièrement destiné à ceux qui ne doivent plus jamais renaître, ni revenir dans l’univers matériel.

Toutefois, ceux qui demeurent attachés à la vie familiale et qui ne respectent pas rigoureusement les vœux de célibat, doivent demeurer dans l’univers matériel.

Le plus haut bienfait qui puisse être conféré à l’être humain consiste à l’instruire de manière à ce qu’il se détache de la vie sexuelle, car c’est cette dernière seule qui perpétue, vie après vie, l’existence conditionnée dans la matière, retenant l’âme prisonnière d’un corps matériel.

Il faut tenir pour dégradée la civilisation qui ne prône aucune restriction sexuelle car elle crée ainsi un climat dans lequel il sera impossible à l'âme d'échapper à la geôle que représente le corps matériel. Naissance, vieillesse, maladie et mort sont le propre du corps de matière, et s'opposent à la nature même de l'âme spirituelle. Mais tant qu'est nourri l'attrait pour le plaisir des sens, l'âme distincte se voit contrainte de perpétuer le cycle des morts et des renaissances ou réincarnations successives pour le compte du corps matériel : un simple vêtement soumis aux lois de l'usure.

Les membres d’une famille et ceux qui ont délibérément brisé le vœu de continence n'auront pas accès au royaume de l'immortalité. Les chefs de famille vertueux, les spiritualistes déchus pourront se voir élevés jusqu'aux planètes supérieures de l'univers matériel, qui représente le quart de la manifestation totale, mais, répétons-le, ils ne parviendront pas à accéder au royaume de l'immortalité.

On qualifie d’abrhad-vratas ceux qui ont brisé leur vœu de continence. On qualifie également de brahmacaris ceux qui passent une période de célibat, de continence et d’études des textes sacrés sous la tutelle d’un maître spirituel, de vanaprasthas ceux qui se sont retirés du cercle familial, et de sannyasis ceux qui ont adopté l'ordre du renoncement, ils ne peuvent espérer parvenir à leurs fins, s'ils brisent leur vœu de continence.

Brahmacaris, vanaprasthas et sannyasis n'aspirent nullement à renaître, et ne doivent donc en aucune manière se livrer secrètement à l'acte charnel. Le spiritualiste qui déchoit ainsi pourra se racheter en prenant une autre forme humaine au sein d'une famille vertueuse, de sage érudit ou de riches marchands, et espérer ainsi s'élever à nouveau, mais mieux vaut atteindre la plus haute perfection, soit l'immortalité, dès qu'est obtenue la forme humaine ; sans quoi, la mission entière qui est dévolue à l'homme sera un échec complet.

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