Krishna, Dieu, le Seigneur Divin, par ses émanations plénières, pénètre chaque galaxie ainsi que chaque atome, et déploie ainsi son énergie infinie à travers toute la création matérielle.
Parce que les impersonnalistes (ceux qui prétendent que Dieu est un Être Divin sans forme) peuvent imaginer ou même percevoir cette omniprésence de l’Être Suprême, ils en concluent que son existence sous une forme personnelle est impossible.
Là réside le mystère de la connaissance transcendantale de l’Absolue Personne Divine. Ce secret n’est autre que l’amour absolu pour Dieu, et l’être imbu d’un tel amour du Divin, peut finalement voir Krishna, la Personne Suprême en chaque atome et en chaque objet animé ou inanimé. De plus, il peut simultanément voir le Seigneur Souverain en sa propre demeure, Goloka, où Il partage la joie de ses divertissements infinis avec ses éternels compagnons, qui sont également des manifestations de sa nature absolue.
En cette vision réside le véritable mystère du savoir spirituel, ce que le Seigneur a établi au tout début. Ce mystère est la partie la plus secrète de la connaissance du Suprême, et jamais les adeptes de la pensée spéculative ne réussiront à le percer par la force de leurs acrobaties intellectuelles. Ce secret sera toutefois révélé à celui qui suit la voie recommandée par le seigneur Brahma dans son livre « Brahmat-samhita (5.38) ».
Tout se révèle à celles et ceux qui s’éveillent au vrai savoir spirituel et absolu.
En vérité, quand ce savoir qui dissipe l’ignorance des données relatives à Dieu et à la Vérité Absolue illumine l’être, tout lui est révélé.
La vraie connaissance, c’est celle qui permet de percevoir l’individualité spirituelle de tous les êtres vivants, les êtres célestes, les êtres humains, les animaux et les végétaux, en même temps que celle de Dieu, l’Être Suprême, et de connaître le lien qui unit au Seigneur.
Ceux qui oublient Krishna, Dieu, la Personne Suprême, ne peuvent pas échapper à l’égarement, mais les êtres conscients de Lui ne le subissent jamais.
Le savoir est toujours un bienfait, mais c’est par l’abandon de soi à Krishna que s’acquiert le savoir parfait. Celui qui, après de très nombreuses vies acquiert la connaissance absolue et s’abandonne à Krishna, voit alors toute chose se révéler à lui.
Les voies de l’égarement sont multiples : se croire Dieu par exemple, c’est bien tomber dans le piège de la plus grossière illusion. Or, comment s’illusionner quand on est Dieu ?
Si c’était possible, alors Satan, l’illusion, serait plus fort que Dieu, mais tel n’est pas le cas.