Le Seigneur Suprême, Krishna, désire voir heureux tous les êtres de ce monde matériel, c'est pour cette raison qu'Il veut surtout que nous retournions dans son royaume éternel et absolu, notre véritable demeure originelle.
Le Seigneur dit : « L'énergie que constituent les trois attributs de la nature matérielle ; la vertu, la passion et l'ignorance, cette énergie divine qui est Mienne, on ne peut sans mal la dépasser, mais qui s'abandonne à Moi en franchit facilement les limites. Les êtres dans le monde des conditions [celui où nous évoluons], sont des fragments éternels de Ma Personne. Mais parce qu'ils sont conditionnés [par la matière et l'énergie d'illusion du Seigneur], ils luttent avec acharnement contre les six sens, et parmi eux, le mental ».
La lutte que doit mener l'être spirituel incarné pour sa subsistance en ce monde matériel est le résultat de sa nature rebelle envers Dieu, et à moins de s'abandonner à Krishna, le Seigneur Suprême, il doit continuer ce combat. Quiconque n'atteint pas ce niveau doit poursuivre à jamais son existence matérielle, tantôt sur les planètes supérieures, édéniques, paradisiaques, tantôt sur les planètes inférieures, en enfer. Tantôt l'âme conditionnée sombre dans l'ignorance, tantôt elle éprouve quelque soulagement lorsqu'elle s'en libère partiellement.
Tell est la vie de l'être prisonnier de ce monde matériel.
Le véritable principe de la foi religieuse se situe dans la vertu pure.
Le Seigneur dit : « Selon quel attribut de la nature matérielle, la vertu, la passion et l'ignorance, marque son existence, l'être développe une foi particulière. On le dit de foi telle ou telle, selon qu'il baigne en l'un ou l'autre ».
Il n'est personne, peu importe sa condition, qui ne possède une forme quelconque de foi. Mais cette foi devient vertueuse, passionnée ou ignorante selon la nature acquise, au contact des attributs de la nature matérielle, par l'être humain qu'elle anime.
La foi ressort toujours des actes accomplis sous le signe de la vertu. Que la foi se place en un être céleste, en un dieu fictif ou en quelque création mentale, c'est elle qui, généralement, lorsqu'elle s'est affermie, engendre les actes de vertu. Sachons cependant, qu'aucune œuvre accomplie dans l'existence conditionnée, au sein de la nature matérielle, n'est tout à fait pure. Aucune œuvre ne peut y appartenir à la seule vertu, elle doit être teintée d'autres attributs de la nature matérielle.
La pure vertu, en effet, transcende la nature matérielle, et celui ou celle qui s'y établit peut comprendre la vraie nature de Dieu, la Personne Suprême. Tant que la foi ne relève pas de cette vertu entièrement pure, elle se trouve promise à la souillure des attributs de la nature matérielle, qui étendent leur impureté jusqu'au cœur.
Aussi est-ce la façon dont le cœur entre en contact avec un attribut particulier qui détermine l'aspect de la foi. De fait, comprenons que la foi d'un être humain dont le