Tant que l’on n’est pas rassasié par une activité fructueuse et que l’on n’a pas éveillé son goût pour le pur service de dévotion, on doit agir selon les principes régulateurs des injonctions védiques (des Védas, les saintes écritures originelles). Une personne qui est située dans son devoir prescrit, adorant correctement par les sacrifices védiques mais ne désirant pas le résultat fructueux d’un culte, n’ira pas sur les planètes célestes. De même, en n’effectuant pas d’activités interdites, il n’ira pas en enfer.
Celui qui est situé dans son devoir prescrit, libre de toute activité pécheresse et débarrassé de toute contamination matérielle, obtient dans cette vie même une connaissance transcendantale ou, par fortune, un service de dévotion envers Moi. Les résidents du ciel et de l’enfer désirent la naissance humaine sur la planète Terre parce que la vie humaine facilite l’accomplissement de la connaissance transcendantale et de l’amour de Dieu, alors que ni les corps célestes ni les enfers ne fournissent efficacement de telles opportunités.
Un être humain sage ne devrait jamais désirer une promotion sur les planètes célestes [édéniques, paradisiaques] ou une résidence en enfer. En effet, un être humain ne devrait non plus désirer une résidence permanente sur terre, car par une telle absorption dans le corps matériel, on devient bêtement négligent de son propre intérêt personnel.
Le sage sachant bien que le corps matériel est sujet à la mort, il peut encore parvenir à la perfection de sa vie, et ne doit pas bêtement négliger de profiter de cette opportunité avant que la mort n’arrive. Sans attachement, un oiseau abandonne l’arbre dans lequel son nid a été construit lorsque cet arbre est abattu par les hommes cruels qui sont comme la mort personnifiée, et ainsi l’oiseau atteint le bonheur dans un autre endroit. Sachant que sa durée de vie est également réduite par le passage des jours et des nuits, il peut être secoué par la peur. De cette façon, en abandonnant tout attachement et tout désir matériel, on comprend le Seigneur Suprême et on atteint une paix parfaite.
Le corps humain, qui peut accorder tous les avantages de la vie est automatiquement obtenu par les lois de la nature matérielle, bien que ce soit une réalisation très rare [car il est très rare qu’une âme obtienne un corps humain]. Ce corps humain peut être comparé à un bateau parfaitement construit ayant le maître spirituel comme capitaine et les instructions de la Personne Suprême comme les vents favorables le poussant sur sa route. Compte tenu de tous ces avantages, un être humain qui n’utilise pas sa vie humaine pour traverser l’océan de l’existence matérielle doit être considéré comme le tueur de sa propre âme.
Un transcendantaliste devenu dégoûté et désespéré dans tous les efforts pour le bonheur matériel, contrôle complètement ses sens et développe le détachement. Par la pratique spirituelle, il doit alors fixer l’esprit sur le monde spirituel sans déviation. Chaque fois que le mental, étant concentré sur la forme spirituelle est soudainement