Paroles de Dieu
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sur la terre de Vrindavana ne sont pas des êtres ordinaires. Parce que dans leur vie antérieure ils soutinrent la doctrine impersonnaliste [celle qui prétend que Krishna est uniquement un Être spirituel sans forme], à présent ils doivent subir cette condition figée. Mais à eux maintenant la chance de te voir à Vrindavana ! Et ils prient d’avancer plus encore dans le chemin de la vie spirituelle au contact de ta Personne. Les arbres sont généralement comptés parmi les êtres qui baignent dans les ténèbres de l’Ignorance. Les philosophes impersonnalistes vivent aussi dans ces ténèbres, mais voilà qu’à présent ceux d’entre eux qui sur cette terre bénie ont revêtu forme d’arbre les dissipent, en prenant plein avantage de ta présence. Selon Moi, les faux bourdons qui vrombissent tout autour de toi ont dû être tes dévots dans leur vie passée. Ils ne peuvent se résoudre à être privés de ta compagnie, car aucun maître n’est meilleur, plus affectueux, que toi. Tu es Dieu, le Seigneur Suprême et Originel, et ces faux bourdons cherchent à répandre tes gloires en les chantant sans fin. Je crois bien que certains d’entre eux sont de grands sages, dévots de ta Grâce, et qu’ils se dissimulent à présent sous cette forme, incapables, même pour un instant, de te quitter. Cher frère, tu es Dieu, le Suprême, l’objet ultime d’adoration. Regarde donc les paons, submergés d’extase, dansent devant toi. Les cerfs, dont la façon d’être ressemble en tous points à celle des gopis [jeunes filles de Vrindavana], t’accueillent avec la même tendresse. Et les coucous de cette forêt te reçoivent dans la joie, car ils considèrent de bon augure ton apparition en leur demeure. Bien qu’ils soient arbres et animaux, ces habitants de Vrindavana proclament tes gloires. Ils tiennent prêt pour toi leur meilleur accueil, comme le font d’usage les grandes âmes recevant d’autres grandes âmes. Quant à la terre, combien doit-elle être pieuse et fortunée pour que tes pieds pareils-au-lotus marquent de leur empreinte son corps ? »

« Pour tous ces habitants de Vrindavana, recevoir de la sorte une personne de ta grandeur est un acte naturel. Les herbes, les plantes grimpantes et les autres végétaux sont bénis de toucher tes pieds pareils-au-lotus. Simplement parce que tu les effleures de tes mains, même les brindilles minuscules deviennent glorieuses. Les rivières et les collines de même, par ton regard sur elles. Mais parce que tu les étreins de tes bras puissants, plus glorieuses encore sont les demoiselles de Vraja, les gopis, que fascine ta beauté ».

Ainsi les Seigneurs Krishna et Balarama, gardant Leurs troupeaux sur les bords de la Yamuna, connurent-Ils, en compagnie des habitants de Vrindavana, pleine satisfaction. En certains lieux, Ils allaient seuls ; en d’autres leurs amis les accompagnaient. Escortant Krishna et Balarama, qui portaient des guirlandes de fleurs sauvages, les jeunes garçons chantaient, imitaient le murmure des bourdons, contrefaisaient parfois le chant des cygnes glissant sur les eaux des lacs ; ou parfois encore, voyant la danse des paons, la mimaient devant Krishna. Et Krishna aussi bougeait son cou pour imiter le paon et faire rire ses amis.

Les vaches que gardait Krishna portaient différents noms, dont le Seigneur usait pour les appeler avec amour. Krishna a ce don unique de connaître le langage de tous les animaux, Il pouvait ainsi converser avec chacun d’eux, et aussitôt elles répondaient

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