Les quatre Kumaras, Sanaka, Sanandana, Sanat-kumara et Sanatane, tous de grands sages, appartiennent aussi à cette classe. Les dévots dont les noms suivent jouent le rôle de serviteur auprès de Krishna à Gokula ; Raktak, Citrak et Patrak ; à Dvaraka, Daruka, et sur les planètes Vaikuntha, Hanumane, entre autres. Parmi les dévots associés aux échanges d'amitié avec le Seigneur, on compte Sridam à Vrindavana, ainsi que Bhima et Arjuna à Dvaraka ou sur le champ de bataille de Kuruksetra. Ceux qui vivent une relation d'amour parental avec Krishna incluent sa mère, son père, son oncle et d'autres proches. Quant à ceux qui baignent dans l'amour conjugal, il y a tout d'abord les jeunes filles de Vraja, Vrindavana, sans oublier les reines et déesses de la fortune de Dvaraka, que personne ne peut dénombrer.
L'attachement à Krishna peut également revêtir deux formes, la première étant empreinte de respect et de vénération. Cette forme d'attachement, que caractérise une certaine absence de liberté, se manifeste à Mathura et sur les planètes spirituelles, Vaikuntha. Dans ces lieux de résidence du Seigneur, les échanges d'amour spirituel se trouvent restreints, alors qu'à Gokula Vrindavana, ils ont libre cours. Même si les jeunes filles et pâtres de Vrindavana savent que Krishna est Dieu, la Personne Suprême, ils ne Lui témoignent guère de respect ou de vénération du fait de l'incommensurable intimité qui marque leurs rapports avec Lui. Dans le cadre des cinq principales relations spirituelles, respect et vénération voilent parfois la véritable grandeur du Seigneur, et entravent même parfois le service qui lui est offert. Mais là où règnent l'amitié, l'affection parentale et l'amour conjugal, respect et vénération se trouvent minimisés. À titre d'exemple, lorsque Krishna est apparu comme le fils de Vasudeva et Devaki, ses parents le prièrent avec respect et vénération, sachant bien que le Seigneur Suprême, Krishna ou Visnu, leur était apparu comme leur enfant chéri. Bien qu'apparu comme leur enfant, Devaki et Vasudeva lui offrirent aussitôt des prières, sachant qu'Il était Dieu, la Personne Suprême. Et de même, quand Arjuna vit la forme universelle du Seigneur, la peur s'empara de lui, à tel point qu'il implora le pardon de Krishna pour s'être souvent comporté envers lui de façon cavalière en qualité d'ami intime.
La Bhagavad-Gita (XI:41-42) rapporte d'ailleurs cette prière d'Arjuna : « Cher Krishna, méconnaissant l'étendue de ton inconcevable puissance, je t'ai parfois manqué de respect, et nommé “ô mon ami”. Pardonne-moi, je t'en prie, de m'être, par déraison, adressé à toi comme à un ami ou à un homme ordinaire. »
De même, lorsque Krishna plaisantait avec Rukmini, craignant qu'Il la quitte, celle-ci se trouva si perturbée qu'elle laissa tomber l'éventail avec lequel elle l'éventait et que sa chevelure se défit. À l'instar du plantain qu'aurait déraciné un coup de vent impétueux, elle tomba au sol presque évanouie. Quant à Yasoda, la mère de Krishna à Vrindavana, le Srimad-Bhagavatam (10.8.45) affirme qu'elle croyait né de son sein le Seigneur qu'adorent toutes les écritures authentiques, dont les Vedas et les upanisads, et la philosophie du sankhya.