Pareillement, alors que la réalisation du Saint Nom de Krishna s’éveille dans notre cœur, cette conscience spirituelle croissante se manifeste dans toutes les facettes de notre personnalité.

Finalement, le lien d’amour éternel qui unit Dieu et l’être vivant est rétabli.

Avant de descendre dans l’univers matériel, chaque âme jouissait d’une relation spirituelle unique avec le Seigneur. Ce lien d’amour surpasse mille fois dans son intensité, tout amour matériel.

Le pur amour pour Krishna, Dieu, la Personne Suprême existe de toute éternité dans le cœur de tous les êtres. Nous n’avons pas à le puiser ailleurs qu’en nous. Et lorsque le cœur se purifie par le chant des Saints Noms et l’écoute des gloires du Seigneur Suprême, l’être s’éveille alors naturellement.

Notre condition naturelle et éternelle dans le monde spirituel nous permet de vivre en la présence intime de Dieu et de le servir avec amour et dévotion. Le pur dévot et la pure dévote, qui éprouvent une telle affection spirituelle pour le Seigneur Suprême, Krishna, baignent dans l’extase transcendantale.

C’est alors que le cœur devient resplendissant comme le soleil, car lorsque le dévot et la dévote deviennent ainsi purs, de leur cœur jaillissent des rayons d’amour extatique, des effluves d’amour pour Dieu.

Logos 349

Le Seigneur nous enseigne comment méditer en axant nos pensées sur sa Divine Personne.

Par la pratique de la maîtrise du souffle on peut éliminer la souillure de sa condition physiologique, et par la concentration du mental, se libérer de tout acte coupable. Par la discipline des sens, on peut échapper au contact de la matière, et par la méditation sur Dieu, la Personne Souveraine, on peut se libérer de l’emprise des trois attributs ou modes d’influences de la nature matérielle (vertu, passion, ignorance), source d’attachement matériel. Lorsque le mental est ainsi purifié par cette pratique du yoga, il faut alors porter la concentration sur le bout du nez, les yeux mi-clos, et contempler la forme du Seigneur Souverain.

Le Seigneur Souverain montre un visage souriant, pareil-au-lotus, avec des yeux aux nuances rougeâtres comme l’intérieur d’un lotus, ainsi qu’un teint sombre comme les pétales du lotus bleu. Dans trois de ses mains, Il porte une conque, un disque et une masse. Une étoffe soyeuse, du jaune éclatant des filaments du lotus, lui ceint les reins. sur sa poitrine, Il porte le Srivatsa, une touffe de poils blancs, et le joyau Kaustubha, resplendissant, pend à son cou. Il porte également à son cou une guirlande composée de jolies fleurs sylvestres, autour de laquelle bourdonne un