L’humanité a oubliée que le bonheur sous toutes ses formes repose en la Personne du Seigneur Souverain, puisque qu’il est la source ultime de toute chose et le réservoir de toutes les bénédictions. Or, ce n’est qu’en renouant le lien d’amour qui nous unit à Lui que nous pourrons goûter sans entrave un bonheur complet et parfait. Et seule la compagnie du Seigneur pourra nous affranchir de cette existence matérielle funeste.
Par de telles activités, le prédicateur, ou quiconque s’efforce de répandre la conscience de Krishna, se fait reconnaître par Dieu, la Personne Suprême. Voilà une véritable œuvre de bienfaisance.
Il ne faut toutefois pas oublier que le véritable but de l’existence consiste avant toute chose à connaître Dieu tel qu’Il est réellement, à renouer le lien qui nous unit à Lui, et enfin à retourner dans son royaume, tout de félicité, de connaissance et d’éternité.
Le Seigneur dit encore :
« Je désire voir heureux tous les êtres de ce monde ».
« Celui qui connaît l’Absolu de Mon Avènement et de Mes Actes n’aura plus à renaître dans l’univers matériel. Après avoir quitté son corps, il entrera dans Mon royaume éternel ».
« Quiconque, à l’heure de la mort, quitte son corps en se souvenant de Moi seul, atteint aussitôt Mon royaume, n’en doute pas ».
« A ceux qui toujours me servent et m’adorent avec amour et dévotion, je donne l’intelligence grâce à laquelle ils peuvent venir à Moi ».
« Pour qui M’adore, M’abandonne tous ses actes et se voue à Moi sans partage, absorbé dans le service de dévotion et méditant constamment sur Moi, pour celui-là Je suis le libérateur, qui bientôt l’arrachera à l’océan des morts et des renaissances ».
Logos 347
Voilà comment se comporte un être juste, un sage.
Dieu traite tous les êtres vivants, les êtres célestes, les êtres humains, les animaux et les végétaux de la même manière, peut importe la forme de leur corps, de leur enveloppe matérielle, et leur couleur. Il ne favorise et ne privilégie personne, car Il donne à tous la même chose et à tous Il offre les mêmes avantages.
L’humble sage éclairé du pur savoir, voit d’un œil égal le noble vertueux, l’être humain, la vache, l’éléphant, la fourmi et le végétal. Le noble juste rejette le système des castes, et n’établit de ségrégation ni entre les communautés, les races, ni entre les espèces vivantes, humaines, animales, végétales. Il ne fait aucune différence entre