chaussée, j’ai entendu un crissement de pneu, une voiture c’est arrêtée à cinquante centimètres de moi. Le conducteur stupéfait par l’arrêt de son véhicule et de ne pas m’avoir écrasé, à levé ses deux mains en signe d’excuse. Oui, Dieu protège son dévot et sa dévote.
Logos 230
L’Eternel Suprême dit : « Celui qui, libre de tout lien, ne se réjouit pas plus dans le bonheur qu’il ne s’afflige du malheur, celui-là est fermement établi dans la connaissance absolue ».
Il survient toujours dans l’univers matériel quelque bouleversement, tantôt favorable, tantôt défavorable. N’être pas ému de ces changements, n’être affecté ni par le bien ni par le mal, c’est à ce signe qu’on reconnaît un être conscient de Dieu. Aussi longtemps qu’il se trouve dans l’univers matériel, chacun doit faire face au bien et au mal, aux innombrables dualités dont il est le siège.
Mais celui qui s’absorbe dans la conscience du Seigneur ne pense qu’à Dieu, le Bien absolu et infini, n’est pas soumis à ces dualités. L’être conscient de Dieu bénéficie d’une condition purement spirituelle, qu’on appelle en termes techniques, « méditation ».
Logos 231
L’Eternel Suprême dit : « Celui que les trois formes de souffrance ici-bas n’affectent plus, que les joies de la vie n’enivrent plus, qu’ont quitté l’attachement, la crainte et la colère, celui-là est tenu pour un sage à l’esprit ferme ».
Le « philosophe » qui rumine une foule d’hypothèses sans jamais aboutir à aucune conclusion réelle est un égaré. Chaque philosophe a sa propre façon de voir les choses, et sous peine de ne pas en être un vrai, il lui faut avoir une opinion différente de celles des autres.
Mais en vérité, le véritable philosophe à une nature particulière, il est toujours conscient de Dieu. Il en a fini avec la spéculation intellectuelle, il a dépassé ce stade pour en venir à la conclusion qu’il n’y a rien hors de l’Eternel Suprême, et son mental est toujours ferme. Un être aussi conscient de Dieu n’est en rien affecté par les trois sources de souffrance ; (Celles qui sont issues du corps et du mental. Celles causées par d’autres entités vivantes. Celles causées par la nature matérielle, tels le froid intense, la chaleur extrême, la foudre, les séismes, les ouragans, la sécheresse, les pluies diluviennes…) il accepte l’affliction comme une miséricorde du Seigneur, se disant que, du fait de ses actes passés il mériterait de souffrir bien plus encore ; il réalise que, par la grâce du Seigneur, ses peines sont réduites au minimum.