produire plus de 100 autres melons. Si tu plantes cette graine, tu te nourris du vrai Dieu, car aucun sang n’a coulé. Aucun cri n’a été perçu par tes oreilles et aucun sang n’a été vu de tes yeux. La vraie nourriture de l’homme provient de notre mère la terre.
Mais regarde ce que Satan donne ; l’angoisse et la mort, le sang des vivants pris par l’épée. Ne sais-tu pas que celui qui vit par l’épée périra par l’épée ?
Va, plante le bon fruit de la vie et ne fais plus souffrir les animaux.
Jésus ajoute : En vérité, je vous le dis, cest à cette fin que je suis venu dans le monde : pour faire disparaître toutes les offrandes de sang et la délectation de la chair des animaux et des oiseaux, qui sont tués par les hommes.
Au commencement, Dieu a donné à tous les fruits des arbres, les graines, les herbes et les plantes comme nourriture ; mais ceux qui saimaient plus eux-mêmes quils naimaient Dieu ou leurs semblables, ont corrompu leurs voies, apportant des maladies dans leurs corps et remplissant la terre de convoitise et de violence.
Jésus était végétarien, il pratiquait le végétarisme spirituel.
Même l’apôtre Paul donne ce judicieux conseil :
Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui, pour son frère, est cause de chute ou de faiblesse. (Romains 14:21).
C’est pourquoi, si un aliment fait tomber mon frère, jamais plus je ne mangerai de viande, afin de ne pas faire tomber mon frère. (Romains 8:13).
Même lapôtre Pierre précise que Dieu lui apprend par une vision quil nexiste pas danimaux impurs.
Le Seigneur Dieu lui dit : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé ». (Actes 10 : 15)
Les chrétiens végétariens.
Les écrits des premiers chrétiens démontrent aussi l’importance du végétarisme dans leur pratique religieuse.
Clément d’Alexandrie (160-240), l’un des pères de l’église chrétienne, recommande : « Il vaut mieux être heureux, dit-il, que de rendre nos corps pareils à des tombes pour les animaux ».
L’apôtre Mathieu mangeait des grains, des noix et des légumes, et s’abstenait de toute chair animale.
Saint Jérôme, chef célèbre au début de l’église chrétienne écrivait : « La préparation des légumes, des fruits et des légumineuses est facile et ne requiert pas de cuisiniers qui coûtent cher ». Il jugeait qu’un tel régime s’accordait mieux avec une vie consacrée à la quête de la sagesse.
Saint Jean Chrysostome (345-407) considérait l’alimentation carnée comme une coutume cruelle et contre nature pour les Chrétiens. Il précise : « Nous imitons les mœurs des loups, des léopards, ou plutôt nous faisons pire qu’eux. La nature les a faits pour qu’ils se nourrissent ainsi, mais Dieu nous a dotés de la parole et du sentiment de l’équité, et nous voilà devenus pires que les bêtes sauvages ». Il disait aussi : « Nous, les dirigeants chrétiens, pratiquons l’abstinence de la chair animale ».
Saint Benoit, qui fonda l’ordre monastique des Bénédictins en 529, prescrivait les aliments végétariens comme nourriture de base pour ses moines.