Tu ne prendras aucune drogue, ni aucun produit excitant ou intoxiquant, tels que l’alcool, la cigarette, le café et le thé.
Tu ne joueras à aucun jeu d’argent.
L’éveil de la conscience, le Seigneur nous l’assure.
Depuis toujours les êtres vivants (les âmes incarnées) se sont livrés à l’action, mais la qualité de leurs actes peut être modifiée et prendre un caractère spirituel, de manière à ne plus entraîner de conséquences matérielles.
Ensemble, le Seigneur et l’être spirituel distinct de Dieu sont doués de conscience, et tous deux perçoivent leur identité en tant que force vivante consciente. Mais soumise aux conditions de la nature matérielle, l’âme distincte se croit séparée du Seigneur, et c’est justement dans le but de déraciner cette conception erronée de l’âme conditionnée, pour la libérer de son identification illusoire à la matière, que le Seigneur à énoncé son divin enseignement. Une fois cette illusion dissipée par le savoir et le renoncement au monde matériel, l’être distinct retrouve son identité réelle d’âme individuelle participant de la nature spirituelle et absolue du Seigneur Krishna, Dieu, la Personne Suprême.
L’éveil de la conscience, le Seigneur nous l’assure. Pour cela, nous devons toujours nous absorber dans la pensée du Seigneur, jamais Il ne doit être absent de notre mental. Ainsi, il faut devenir un dévot ou une dévote du Seigneur, et Lui offrir notre hommage. Celui ou celle qui adopte cette ligne de conduite reçoit sa bénédiction, et obtient le refuge de sa Divine Personne. Il n’y a aucun doute à avoir quant à cette vérité éternelle.
On doit donc, tout au long de notre existence, unifier nos actes avec ceux du Seigneur, car ainsi nous serons assurés de retourner auprès Dieu, en notre demeure originelle, dans son royaume éternel et absolu. C’est là la plus haute perfection de l’existence.
Il y a 5 000 ans encore, les rois étaient entourés de dignes conseillers, qui étaient tous soit de grands sages, soit des guides spirituels de premier ordre, des dévots du Seigneur, qui n’acceptaient aucun salaire, dont ils n’avaient au demeurant aucun besoin. L’état profitait ainsi des meilleurs conseils.
Ces conseillers étaient de véritables êtres justes et droits. Ils étaient égaux envers les êtres humains comme envers les animaux et les végétaux. Jamais ils ne proposaient au roi d’accorder sa protection à ceux de ses sujets qui appartenaient à la gent humaine et de faire périr les pauvres animaux. Ils n’avaient rien d’insensés, ni ne suggéraient l’élévation d’un monument à la sottise.