La science de Dieu, ou science du salut
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L’homme qui commet un crime peut n’être pas immédiatement pris et condamné, mais il le sera tôt ou tard. Pareillement, nous devrons, pour certaines de nos fautes, souffrir dans le futur, de même que pour d’autres, « parvenues à maturité », nous souffrons aujourd’hui.

Voilà donc que se succèdent fautes et souffrances, plongeant vie après vie l’âme conditionnée dans la douleur. Elle subit dans sa vie actuelle les conséquences des actes commis dans sa vie précédente, et se prépare, par ses actes présents, de nouvelles souffrances dans le futur.

Les fautes « mûres » ou « abouties », peuvent avoir pour fruit une maladie chronique, des démêlés avec la justice, une basse naissance, une éducation insuffisante ou une médiocre apparence physique. Nos actes passés nous accablent aujourd’hui, et nos actes présents nous préparent des souffrances futures. Mais cette chaîne peut être brisée d’un coup pour celui ou celle qui adopte la conscience de Dieu et le sert avec amour et dévotion. Cela signifie que le service d’amour et de dévotion offert au Seigneur est capable de réduire nos péchés et toutes souillures à néant.

Mais trois misères viennent aussi continuellement nous faire souffrir. Ce sont celles causées par le corps et le mental, celles causées par les autres entités vivantes, celles causées par la nature matérielle (les ouragans, la sécheresse, la chaleur, les tremblements de terre, les inondations, etc.), et celles causées par la naissance, la maladie, la vieillesse et finalement la mort.

La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet par la douleur ressentie, de connaître ce que génèrent les pensées, paroles et actions malveillantes, et ainsi de prendre la ferme résolution de ne plus jamais faire le mal sous quelques formes que ce soit, à personne, humains, animaux et végétaux.

La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet de réduire la masse des actes coupables accumulés lors de toutes nos vies antérieures, et d’effacer les péchés inhérents à ces actes malveillants voire criminels.

La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet d’avoir une idée précise des douleurs ressenties par la personne à qui nous avons fait du mal dans notre vie antérieure, étant alors indifférents aux cris qu’elle émettait. Elle nous permet aussi de savoir « que ce que nous avons fait nous sera fait ».

La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet de prendre conscience de ses actes malveillants, de faire pénitence, de se repentir, de demander pardon, de se tourner vers Dieu, de respecter et d’appliquer définitivement les préceptes, les lois et les commandements divins.

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