Or, l’oubli de cette relation éternelle est à l’origine du conditionnement dans la matière auquel elles sont sujettes depuis des temps immémoriaux. Parce qu’Il est également l’Être Souverain, Il peut répondre immédiatement à l’appel sincère de son dévot ou dévote. De plus, en sa qualité d’Être parfait, sa beauté, sa richesse, sa puissance, sa connaissance et son renoncement constituent autant de sources intarissables de félicité spirituelle pour l’âme distincte, que chacun de nous est. Cette dernière subit le charme de tous ces merveilleux attributs, et lorsqu’ils apparaissent de façon imparfaite chez les autres âmes conditionnées, elle n’est pas satisfaite par ces reflets imparfaits et recherche donc perpétuellement cet Être Parfait et Sublime.
Rien n’est comparable à la beauté de Krishna, à sa connaissance ou à son renoncement, mais Il est par-dessus tout le Maître Suprême. C’est parce que nous avons désobéi à sa loi que nous sommes maintenant prisonniers de l’univers matériel.
Mais le Seigneur, connu sous son Nom de Hari, est en mesure de mettre un terme à cette existence conditionnée en nous accordant la pleine liberté de la vie spirituelle. Tout homme a donc le devoir de s’enquérir de Lui par des questions pertinentes, pour ainsi regagner le royaume infini et absolu de Krishna, tout de connaissance, de félicité et d’éternité.
La souffrance est utile et nécessaire.
En vérité, nos pensées, nos paroles et nos actes entraînent des effets qui provoquent des conséquences, bonnes ou mauvaises, selon la nature de notre mental et de notre cœur.
En vérité, nos pensées, nos paroles et nos actes engendrent des effets qui provoquent des conséquences, bonnes ou mauvaises, selon la nature de notre mental et de notre cœur. Ce sont les actes commis dans le passé voire la vie antérieure d’un être, qui déterminent les conditions de sa prochaine naissance ou réincarnation.
Les souffrances liées aux actes coupables ont une double origine : Les actes eux-mêmes, mais aussi ceux commis lors des vies précédentes.
L’origine des actes coupables se trouve être le plus souvent l’ignorance. Mais le fait d’ignorer qu’un acte est coupable ne permet pas pour autant d’éviter, si on le commet, ses conséquences indésirables, qui donnent lieu à d’autres actes coupables.
On distingue d’autre part deux sortes de fautes : celles qui sont pour ainsi dire « parvenues à maturité », et celles qui ne le sont pas encore. Par « fautes parvenues à maturité », il faut comprendre celles dont nous subissons actuellement les conséquences. Les autres sont celles qui, nombreuses, sont accumulées en nous et n’ont pas encore produit leurs fruits de souffrances.