Les maladies de nature spirituelle.
Les maladies matérielles de l’âme spirituelle, sont celles dont le karma est l’agent transmetteur, c’est-à-dire qui passent du corps que l’âme avait dans sa vie antérieure, à celui dans lequel elle s’est réincarnée.
Le corps matériel est en réalité la prison de l’âme spirituelle. Nous l’avons oublié, mais le fœtus dans le ventre de la mère, puis à la naissance, l’être souffre. Le corps est à l’origine des souffrances de l’être spirituel incarné. Dieu l’a dit Lui-même, ce monde matériel est un univers de souffrance. Voilà pourquoi, depuis des millénaires, Il nous demande de retourner dans son royaume absolu, où la souffrance est absente et le véritable bonheur, réel et permanent.
En réalité, tout homme qui commet un acte délictueux, volontaire ou pas, s’il reste indifférent à la souffrance ressentie par la victime, s’il ne lui demande pas pardon, ne se repend pas, ni ne fait pénitence et ne se tourne pas vers Dieu, peut échapper à la justice des hommes, à celle du Seigneur il en subira une sévère sanction. Le mal exact qu’il a fait subir à sa victime lui sera fait, il renaîtra avec la même chose. Si la victime a eu un membre handicapé, a été rendu aveugle, sourd, muet ou totalement paralysé, il le sera aussi.
Tous ceux qui croient pouvoir soulager leurs souffrances en faisant appel à l’acte euthanasique se trompent, car l’euthanasie ou suicide assisté ne résout pas leur problème, mais le déplace dans leur vie suivante.
L’euthanasie, et l’homme l’ignore, ne soulage pas les souffrances de l’être spirituel incarné, car elle provoque en réalité le déplacement des difficultés et souffrances physiques, mentales et psychiques de l’âme incarnée vers sa vie future, et il aura à souffrir à nouveau dans sa future existence. En effet, il renaîtra dans les mêmes conditions que celles qu’il connaissait au moment de sa mort, et les handicaps physiques qui étaient les siennes se retrouveront dans son nouveau corps. Dès sa naissance il en souffrira encore et toujours.
Nous avons un exemple de ces cas de figure dans de nombreuses familles, où le bébé est né handicapé, totalement paralysé, avec des malformations physiques et mentales, ou autres, conséquences de ses actes coupables commis dans sa vie passée, et non effacés. Il arrive fréquemment qu’il naisse avec une maladie incurable, généralement celle qu’il avait lors de sa mort dans sa dernière vie, ou qu’il ne vive pas longtemps et meurt jeune, car sa deuxième vie est en réalité le prolongement de sa dernière existence interrompue par un acte abominable, l’euthanasie, le suicide assisté, ou l’aide médicale à mourir.
Contrairement au commun des mortels, les souffrances, douleurs et autres malheurs ne peuvent pas en ce monde matériel être modifiés, amoindris ou diminués, car ils sont les fruits de nos propres actes passés. Nous devons impérativement les effacer en tolérant et en acceptant la douleur ressentie, et en nous abandonnant à Dieu, sinon ils demeureront, et nous les retrouverons dans nos prochaines vies.
Krishna, Dieu, la Personne Suprême est le but ultime de l’existence, et la clé d’or de la libération de ce monde matériel plein de souffrance. Le Seigneur nous demande de renouer le lien qui nous unit à Lui, de nous abandonner à Lui, de l’aimer, de Lui obéir, de faire sa seule volonté, d’unir nos désirs et nos intérêts aux siens, et de le servir avec amour et dévotion, alors nous verrons toutes nos souffrances disparaître définitivement.