Voilà en effet que se succèdent fautes et souffrances, plongeant vie après vie l’âme conditionnée dans la douleur. Elle subit dans sa vie actuelle les conséquences des actes commis dans sa vie précédente, et se prépare, par ses actes présents, de nouvelles souffrances dans le futur.
Les fautes « mûres » ou « abouties », peuvent avoir pour fruit une maladie chronique, des démêlés avec la justice, une basse naissance, une éducation insuffisante ou une médiocre apparence physique.
Nos actes passés nous accablent aujourd’hui, et nos actes présents nous préparent des souffrances futures. Mais cette chaîne peut être brisée d’un seul coup pour celui ou celle qui adopte la conscience de Dieu et le sert avec amour et dévotion. Cela signifie que le service d’amour et de dévotion offert au Seigneur est capable de réduire nos péchés et toutes souillures à néant.
La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet par la douleur ressentie, de connaître ce que génèrent les pensées, paroles et actions malveillantes, et ainsi de prendre la ferme résolution de ne plus jamais faire le mal sous quelques formes que ce soit, à personne, humains, animaux et végétaux.
La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet de réduire la masse des actes coupables accumulés lors de toutes nos vies antérieures, et d’effacer les péchés inhérents à ces actes malveillants voire criminels.
La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet d’avoir une idée précise des douleurs ressenties par la personne à qui nous avons fait du mal dans notre vie antérieure, étant alors indifférents aux cris qu’elle émettait. Elle nous permet aussi de savoir « que ce que nous avons fait nous sera fait ».
La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet de prendre conscience de ses actes malveillants, de faire pénitence, de se repentir, de demander pardon, de se tourner vers Dieu, de respecter et d’appliquer définitivement les préceptes, les lois et les commandements divins.
L’être humain est en ce monde en contact permanent avec l’énergie matérielle, et doit à ce titre endurer le cycle répétitif de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort.
S’il existe un grand nombre d’hôpitaux et de cliniques où l’on peut parfaitement soigner et guérir les maladies matérielles du corps, par contre il n’existe pas un seul centre hospitalier qui guérisse la maladie matérielle de l’âme spirituelle, que chacun de nous est réellement. Le véritable siège de la maladie, c’est le cœur.