La charité correspondant à chacun de ces trois ordres.
La charité que dicte le devoir, faite sans rien attendre en retour, en de justes conditions de temps et de lieu, et à qui en est digne, cette charité, on la dit s'accomplir sous le signe de la Vertu.
Mais la charité qu'inspire l'espoir de récompense, ou le désir d'un fruit matériel, ou encore faite à contre cœur, celle-là est dite appartenir à la Passion.
Enfin, la charité qui n'est faite ni en temps ni en lieu convenables, ni a des gens qui en sont dignes, ou qui s'exerce de façon irrespectueuse et méprisante, on la dit relever de l'Ignorance.
L’accomplissement idéal des sacrifices, de l’austérité et des actes charitables.
OM tat sat, depuis les origines de la création, ces trois syllabes ont servi à désigner la Vérité Suprême et Absolue [Dieu, la Personne Suprême]. Pour la satisfaction du Suprême, les prêtres sages érudits les ont prononcées lors du chant des hymnes védiques et de l'accomplissement des sacrifices.
Ainsi, les spiritualistes entament toujours leurs sacrifices, austérités et actes charitables en prononçant le om, afin d'atteindre l'Absolu.
On doit accomplir les sacrifices, l’austérité et les actes charitables en prononçant le mot tat, si l'on veut connaître le but de ces pratiques spirituelles, qui est de s'affranchir des chaînes de la matière.
La Vérité Absolue constitue le but des pratiques dévotionnelles, et on la désigne par le mot sat. Ces pratiques, sacrifices, austérités et actes charitables, en harmonie avec l'Absolu, la Personne Suprême, sont pour Lui plaire.
Mais les sacrifices, les austérités et les actes charitables accomplis sans foi en le Suprême sont éphémères, quels que soient les rituels qui les accompagnent. On les dit asat [illusoire, périssable, éphémère], et ils sont vains, dans cette vie comme dans la prochaine.
Le Seigneur nous révèle le plus secret des savoirs.
Le parfait renoncement qui conduit à la véritable liberté. La perfection de l’acte.
Les sages précisent que le renoncement, c’est le détachement des choses de ce monde matériel, le désintérêt à l’égard des plaisirs matériels, le rejet des objets qui suscitent le plaisir des sens, et le rejet tout naturellement du matérialisme. C’est l’ordre de vie de l’ermite qui marche avec Dieu.