sommes de pures entités spirituelles. Essaie seulement de comprendre cette vérité, car Je M'efforce de t'expliquer notre nature réelle à tous les deux.
Chère amie, Moi, l'Âme Suprême, et toi, l'âme distincte, ne différons pas l'une de l'autre, du moins en qualité, car nous sommes tous deux de nature spirituelle. A vrai dire, mon amie, par ta constitution propre, tu es qualitativement identique à Moi-même. Essaie de comprendre ces choses. Les vrais érudits, qui ont la parfaite connaissance ne font aucune différence qualitative entre toi et Moi.
Le Seigneur aide constamment l'âme spirituelle incarnée, et pour peu qu'elle se soit tournée vers Krishna, elle l'entendra lui parler ou recevoir par la pensée ses justes conseils et instructions de l'intérieur de son corps de matière.
Le Seigneur termine en disant : Tu vois, chère amie, tu cherches à établir des relations solides, profondes et durables avec tel ou tel, en ce monde matériel, ici en l'occurrence, ton soi-disant mari, mais tout cela est vain, car tant que tu négligeras de cultiver ta relation constitutionnelle, originelle et éternelle, avec Moi, Krishna, Dieu, la Personne Suprême, tu seras condamnée à renaître et à mourir sans fin, et par là même, à établir des liens passagers avec de soi-disant intimes, sur la base de relations illusoires fondées sur le corps matériel, et aussi éphémères que lui.
Ainsi les deux cygnes vivent ensemble dans le cœur d'un être vivant, quelque soit la forme du corps que l'âme distincte à revêtue. Lorsque le premier instruit le second, ce dernier réintègre alors sa condition originelle, naturelle et éternelle. Autrement dit, il retrouve sa conscience de Krishna originelle, qu'il avait perdue à cause de l'attirance qu'il éprouvait pour la matière.
L'être humain souffre parce qu'il a oublié Dieu, et ne sait plus qui il est.
L'être vivant souffre parce qu'il ignore l'existence du trésor caché de son Père, Krishna, Dieu, la personne Suprême. Ce trésor caché, c'est l'amour pour Dieu que toutes les écritures védiques [des Védas, les saintes écritures originelles appelées aussi « Le véritable évangile »] invitent l'âme conditionnée à découvrir.
L'âme conditionnée n'a pas conscience qu'elle est la fille de l'Être le plus riche qui soit, Dieu. Aussi le véritable évangile lui est-il transmis pour l'aider à retrouver son Père et son patrimoine, l'amour pour Dieu.
C'est grâce au service de dévotion accompli en pleine conscience de Krishna, que l'on pourra trouver ce trésor. Telle est la fortune cachée qui jamais ne tarit, de telle sorte qu'en l'acquérant, on devient riche à tout jamais.
Qui est pauvre en dévotion et en conscience de Krishna sera toujours en manque de gains matériels, tantôt souffrant des morsures des créatures venimeuses, tantôt subissant l'échec, tantôt encore adhérant à la doctrine du monisme [théorie athée selon laquelle l'être distinct serait en tout l'égal de Dieu, et ainsi ne ferait qu'Un avec Lui] à en perdre son identité ou étant dévoré par un immense serpent, l'illusion.