Paroles de sagesse, la sagesse de Dieu
Page 36 sur 659

Après avoir passé d'innombrables vies à se livrer à de rudes austérités pour obtenir la connaissance, l'homme accède au véritable savoir et atteint la sagesse réelle lorsqu'il s'abandonne à Krishna, Dieu, la Personne Suprême. Ainsi, l'être saint parvenu à la parfaite connaissance ne peut, à aucun moment, oublier ce qu'il doit au Seigneur.

Aussi, si d'une façon ou d'une autre nous devenons conscients de Krishna, Dieu, la Personne Suprême, peu importent nos motivations initiales, nous finirons par réaliser la vérité telle qu'elle est par la grâce du Seigneur. Nous perdrons alors tout intérêt pour les plaisirs matériels qui nous apparaîtrons fades. Il n'est donné qu'aux seuls êtres saints, dévots de Krishna, Dieu, la Personne Suprême d'accéder à la perfection de l'existence. Quand à celui qui n'effectue que les premiers pas sur la voie du service de dévotion et qui, sans être encore mûr chute de sa position, il est néanmoins supérieur à l'homme qui se consacre entièrement aux actes intéressés de ce monde matériel.

S'abandonner à Dieu, l'aimer et le servir avec amour et dévotion, permettent de mettre un terme aux malheurs et aux souffrances que nous subissons en ce monde, d'approcher le Seigneur Suprême, et d'entrer dans son royaume éternel.

L'être vivant qui ne s'élève pas jusqu'au niveau du service de dévotion qu'il doit offrir à Dieu, ne vaut guère mieux qu'un sépulcre.

Toute personne qui n'est pas amenée par ses actes à se tourner vers la religion, qui n'est pas portée par ses pratiques religieuses rituelles à choisir le renoncement au plaisir des sens et au matérialisme, ou dont le renoncement ne débouche pas sur le service de dévotion offert au Seigneur Suprême, doit être tenue pour morte, même si elle respire et vit.

Jésus avait d'ailleurs dit à cet égard : Ce sont des sépulcres que rien ne distingue.

Le véritable renoncement doit conduire au rejet de la satisfaction des sens et du matérialisme, ce qui conduira assurément à la libération de l'esclavage matériel. L'homme qui ne se détache pas du plaisir des sens et qui demeure ancré dans le matérialisme, devient esclave de la matière, car il subit l'influence néfaste de l'énergie d'illusion qui l'obligera à subir le cycle des renaissances et des morts répétées. Il ne pourra pas se libérer des chaînes qui le retiennent prisonnier de la matière.

En effet, toute action qui n'élève pas son auteur au niveau de la piété se révèle inutile. Par nature, chacun a une inclination pour telle ou telle forme d'activité, et lorsque cette activité mène à la piété, cette dernière conduit à son tour au renoncement, et ce dernier au service de dévotion. On atteint alors la perfection de l'acte.

Comme l'enseigne le Seigneur, toute action qui ne conduit pas finalement au service de dévotion est une cause d'enchaînement en ce monde. A moins que l'être vivant ne

Facebook

VISITEURS

5091233

Visiteurs en Ligne

5091233





Visiteurs par pays