maîtriser la nature matérielle, il n'a aucune chance de devenir le serviteur de l'Être Suprême, car le service offert au Seigneur doit l'être en pure conscience de notre identité spirituelle, d'entité spirituelle ou âme spirituelle. Et dès qu'il sert ainsi le Seigneur, l'Eternel Suprême, il se libère de toutes les difficultés matérielles, et renoue le lien qui l'unit à Dieu.
Pour arrêter d'être envieux et de souffrir, il nous faut comprendre que nous sommes tous les serviteurs éternels de Krishna, Dieu, la Personne Suprême. Nous reprendrons ainsi notre véritable position et cesserons de prétendre que nous sommes Dieu, et nous retournerons dans notre véritable demeure où tous les êtres qui y vivent sont engagés dans un échange d'amour avec Krishna, et où tous les êtres connaissent leur situation.
C'est là que nous serons vraiment heureux pour l'éternité.
Le Seigneur dit : Celui qui remplit son devoir selon Mes instructions et qui suit cet enseignement avec foi, sans envie, celui-là se libère des chaînes du karma.
Parce que jamais tu ne Me jalouses, Je vais te révéler la sagesse la plus secrète, par laquelle tu seras libéré des souffrances de l'existence matérielle.
Ayant cherché son refuge dans le faux ego, dans la puissance, l'orgueil, la concupiscence et la colère, le démoniaque blasphème la vraie religion et M'envie, Moi le Seigneur Suprême, qui réside en son corps même, comme en celui des autres.
Les envieux et malfaisants, les derniers des hommes, Je les plonge dans l'océan de l'existence matérielle sous les diverses formes de la vie démoniaque.
Mais ceux qui, parce qu'ils sont envieux, négligent de toujours appliquer Mes enseignements, ils sont sache-le, illusionnés, privés de connaissance, voués à l'ignorance et à la servitude.
Le Seigneur Suprême instruit l'âme incarnée et la réconforte.
Désirant réveiller en elle sa conscience de Dieu et soulager aussi ses souffrances, le Seigneur lui rappelle qu'elle bénéficiait autrefois d'une relation intime avec Lui, jusqu'à ce qu'elle décide un jour de Le quitter pour l'univers matériel.
Le Seigneur dit : Chère amie, bien que tu ne puisses Me reconnaître sur-le-champ, ne te souviens-tu pas d'avoir eu jadis un ami des plus intimes ?
Mais tu M'as, hélas, quitté pour savourer les plaisirs de ce monde matériel. Ma chère et douce amie, toi et Moi sommes pareils à deux cygnes. Nous habitons ensemble le même cœur, qui est comme le lac Mânasa [lac sur les planètes édéniques, grand, beau, paisible et profond]. Bien que nous vivions ensemble depuis plusieurs milliers d'années, nous n'en sommes pas moins très éloignés de notre résidence originelle [le monde spirituel]. Tu es toujours la même amie pour Moi. Depuis que tu M'as quittée, tu t'es de plus en plus plongé dans le matérialisme, et, incapable de Me voir, tu as