Personne, nous devons nous efforcer de les voir tous d'un œil égal, sur le plan spirituel.
En vérité, l'érudit voit d'un même œil le docte sage et le paria, aussi bien que le porc, le chien, la vache ou le brin d'herbe. Ses yeux ne s'arrêtent pas au corps, qui n'est qu'une enveloppe externe ; il ne voit pas le vêtement du sage, celui de la vache, du porc ou du brin d'herbe, il perçoit directement l'âme spirituelle, qui fait partie intégrante du Seigneur Suprême. Il existe des différences corporelles entre les diverses variétés d'êtres vivants, mais le saint ne doit pas faire de distinction entre les êtres sur cette base ; il doit acquérir la vision de ce que l'âme individuelle et l'Âme Suprême se trouvent toutes deux également présentes en chaque corps et dans toutes les espèces. Voilà pourquoi nous devons nous aimer les uns les autres, faire preuve d'amitié envers tous, et comprendre que nous n'avons aucun ennemi.
Dieu dit : « A travers le feu brûlant de la mort, Je suscite une peur redoutable en quiconque établit la moindre distinction entre lui-même et les autres êtres du fait de différences externes (corporelles ou de couleur de peau) ».
Logos 305
Les instincts naturels de la femme ou de l'homme ne se manifestent que lorsqu'ils ont une conception corporelle de l'existence. Que l'on soit homme ou femme, lorsque l'on atteint un certain niveau de conscience spirituelle, la conception corporelle de l'existence s'évanouit pour ainsi dire complètement.
Nous devrions voir toutes les âmes incarnées dans des corps masculins ou féminins, comme étant des entités spirituelles, dont l'unique devoir est de satisfaire Dieu. Alors l'influence des différents attributs de la nature matérielle ; la vertu, la passion et l'ignorance provenant du fait que nous possédons un corps matériel, cessera d'agir sur nous. Les âmes incarnées dans des corps d'homme ou de femme doivent savoir qu'elles ne sont pas l'enveloppe charnelle, mais une âme spirituelle. C'est aux activités de l'âme spirituelle que nous devrions tous nous intéresser, et non pas à celles du corps. Tant que l'on est sous l'emprise d'une conception corporelle de l'existence, on court toujours le danger d'être fourvoyé, quel que soit le sexe de notre corps. C'est l'intérêt de l'âme spirituelle et éternelle que nous sommes tous, qu'il faut rechercher, et pas celui du corps périssable qui redeviendra poussière.
Tournons-nous vers Dieu, car Il est la clé de la compréhension, de la réussite spirituelle, du véritable bonheur, et celle qui permet d'entrer dans le royaume de Dieu.