Paroles de Dieu
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puissance surnaturelle ; dès que l’être s’établit véritablement sur le sentier du service de dévotion, il se trouve en mesure de maîtriser le mental.

Ainsi, celui qui, plutôt que d’obéir aux attributs et modes d’influence de la nature matérielle ; la vertu, la passion et l’ignorance, cultive la conscience de Krishna, le savoir empreint de renoncement, et pratique le yoga grâce auquel le mental se trouve constamment fixé sur le service de dévotion, celui-là obtient de vivre en Ma compagnie dans cette vie même, car Je suis la Personne Souveraine, la Vérité Absolue.

Les sens représentent les êtres divins, et leur inclination naturelle consiste à agir suivant les directives des Vedas [les saintes écritures originelles]. De même, le mental représente le Seigneur Souverain, et son devoir naturel consiste à servir. Or, lorsque cette inclination est employée dans le service de dévotion offert à la Personne Souveraine, sans aucun motif ultérieur, elle devient alors beaucoup plus précieuse que le salut.

Par lui-même, le service de dévotion, dissout le corps subtil (éthéré) de l’être distinct, tout comme le feu présent dans l’estomac digère tout ce que nous mangeons.

Le sage pur, attaché aux activités du service de dévotion et sans cesse absorbé dans le service de Mes pieds pareils-au-lotus, ne désire à aucun moment se fondre en Moi. Inébranlable, un tel sage glorifie constamment Mes actes et Mes divertissements. Mes dévots contemplent sans cesse Mon visage souriant et Mes yeux pareils au soleil levant ; ils aiment admirer Mes multiples formes spirituelles et absolues, infiniment bienveillantes, et s’entretenir agréablement avec Moi.

En voyant les formes ravissantes du Seigneur, souriantes et attrayantes, et en entendant ses très douces paroles, le sage pur perd pratiquement toute autre forme de conscience. Ses sens se trouvent affranchis de toute autre occupation, et il s’absorbe dans le service de dévotion. Ainsi, même s’il ne le désire pas, il atteint la libération, et ce, sans autre effort. Ainsi, parce qu’il absorbe complètement ses pensées en Moi, le sage ne désire pas même la plus haute bénédiction que l’on puisse obtenir sur les systèmes planétaires supérieurs, y compris sur Satyaloka (la planète la plus élevée de notre galaxie). Il ne désire pas davantage les huit perfections matérielles que confère la pratique de l’astanga-yoga, non plus qu’il n’aspire à être élevé au royaume de Dieu. Cependant, même sans les désirer, l’être saint jouit de toutes ces bénédictions, et ce, en cette vie même.

Ainsi, M’adorant à travers un service de dévotion indéfectible, Moi l’omniprésent Seigneur de l’univers, le sage renonce à tout désir d’atteindre les planètes édéniques ou d’être heureux en ce monde, avec richesses, enfants, bétail, maison ou tout autre objet en rapport avec le corps. Celui-là, Je l’emmène au-delà de la naissance et de la mort. Celui qui cherche refuge ailleurs qu’en Moi ne peut jamais se défaire de la crainte terrible de la mort et de la renaissance, car Je suis le Seigneur tout-puissant, la

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