A ceux qui toujours Me servent avec amour et dévotion, Je leur donne l’intelligence grâce à laquelle ils pourront venir à Moi.

De tous les transcendantalistes, celui qui, avec une foi totale demeure toujours en Moi et M’adore en Me servant avec amour, celui-là est le plus grand et M’est le plus intimement lié.

Après de nombreuses renaissances, lorsqu’il sait que Je suis tout ce qui est, la cause de toutes les causes, l’homme au vrai savoir s’abandonne à Moi. Rare une telle grande âme.

Parce qu’il Me sait le bénéficiaire ultime de tous les sacrifices et de toutes les austérités, le Seigneur Suprême de toutes les planètes et de tous les êtres célestes, l’Ami et le bienfaiteur de tous les êtres, l’homme pleinement conscient de Moi trouve la cessation des souffrances matérielles.

Selon quel attribut de la nature matérielle ; vertu, passion, ignorance, marque son existence, l’être développe une foi particulière. On le dit de foi telle ou telle, selon qu’il baigne en l’un ou l’autre.

Le Seigneur s’adresse là à nous tous. Quiconque suit cette voie pure du Seigneur, retournera à Dieu en une seule vie.

Il n’est personne, peu importe sa condition, qui ne possède une forme quelconque de foi. Mais cette foi devient vertueuse, passionnée ou ignorante selon la nature acquise, au contact des attributs et modes d’influence de la nature matérielle, par l’être humain qu’elle anime.

La foi ressort toujours des actes accomplis sous le signe de la vertu. Que la foi se place en un être céleste, en un dieu fictif ou en quelque création mentale, c’est elle qui, généralement, lorsqu’elle s’est affermie, engendre les actes de vertu. Sachons cependant, qu’aucune œuvre accomplie dans l’existence conditionnée, au sein de la nature matérielle, n’est tout à fait pure. Aucune œuvre ne peut appartenir à la seule vertu, elle doit être teintée d’autres attributs de la nature matérielle.

La pure vertu, en effet, transcende la nature matérielle, et celui ou celle qui s’y établit peut connaître la vraie nature de Dieu, la Personne Suprême. Tant que la foi ne relève pas de cette vertu entièrement pure, elle se trouve promise à la souillure des attributs de la nature matérielle, qui étendent leur impureté jusqu’au cœur. Aussi est-ce la manière dont le cœur entre en contact avec un attribut particulier qui détermine l’aspect de la foi.

De fait, comprenons que la foi d’un être humain dont le cœur est touché par la vertu baignera elle-même dans la vertu. Semblablement, celui dont le cœur est dans la passion, sa foi baignera dans la passion, et celui dont le cœur est dans les ténèbres de l’ignorance, dans l’illusion, se foi devra en subir la souillure.