Paroles de Dieu
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le fourrage manque, la terre séchant ne produit plus, les récoltes sont ravagées, les forêts brûlent. Telles sont quelques unes des souffrances de ce monde.

A ces dernières souffrances, ajoutons celles provenant de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort. Ce monde n’est pas un endroit confortable, car nous y sommes continuellement harcelés par ces misères que nous ne demandons bien évidemment jamais.

Pour échapper à ces diverses souffrances, le seul remède que Dieu nous propose, c’est celui de les tolérer, et celui qui parvient non seulement à tolérer les diverses misères de ce monde mais qui arrivent aussi à demeurer calme et serein également devant les joies de ce monde, le Seigneur donne ce conseil et dit ce qu’il adviendra de lui.

Krishna, Dieu, la Personne Suprême dit :

Celui qui n’éprouve aucune aversion, qu’il soit devant l’éclairement, l’attachement ou l’illusion, qui n’éprouve également aucune soif de ces choses en leur absence, qui, au-dessus de ces fruits que portent les trois gunas (les trois attributs et modes d’influence de la nature matérielle ; vertu, passion, ignorance), se tient comme neutre, toujours inflexible, conscient de ce que rien n’agit en dehors d’eux, qui regarde d’un même œil le plaisir et la souffrance, et pour qui la motte de terre, l’or et la pierre sont d’égale valeur, qui est sage et tient pour identique l’éloge et le blâme, qui n’est affecté ni par la gloire ni par l’opprobre, qui traite également amis et ennemis, et qui a renoncé à toute entreprise intéressée, de celui-là on dit qu’il a transcendé les trois gunas.

Ephémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent. Elles ne sont dues qu’à la rencontre des sens avec la matière et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté.

Celui que n’affectent ni les joies ni les peines, qui en toutes circonstances demeure serein et résolu, celui-là est digne de la libération.

Quiconque, fermement déterminé à réaliser son moi spirituel, parvient à tolérer les assauts du malheur comme du bonheur, est prêt pour atteindre la libération, le salut. Aucun obstacle n’arrête l’être vraiment désireux de rendre sa vie parfaite. Nous pouvons rendre notre vie parfaite en apprenant à tolérer les difficultés de cette vie et dans la prochaine en retournant dans un monde où n’existe pas la souffrance. C’est à dire les misères causées par le corps et le mental, celles causées par les autres entités vivantes, celles causées par la nature et celles causées par la naissance, la maladie, la vieillesse et finalement la mort.

 

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