Chaitanya, l'Avatar d'Or
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Tant et aussi longtemps qu'on évolue dans le cadre restreint de l'action intéressée ou que l'on s'adonne à la spéculation intellectuelle, il se peut que l'on parvienne à étudier, voire à enseigner l'aspect théorique du Vedanta-Sutra [Traité philosophique de l'Avatar Vyasadeva, constitué d'aphorismes sur la nature de la Vérité Absolue, et composé en guise de conclusion aux Védas, les saintes écritures originelles], mais sans pour autant connaître la vibration suprême, éternelle et transcendantale [entièrement libre de toute influence matérielle] de l'hymne des Saints Noms ;

Haré Krishna, haré Krishna, Krishna Krishna, haré haré / Haré Rama, haré Rama, Rama Rama, haré haré.

Ce qui revient à dire que quiconque a su parfaire le chant des vibrations sonores transcendantales de cet hymne, n'a pas à étudier séparément la philosophie du Vedanta-Sutra.

Ceux qui ne comprennent pas que la vibration sonores transcendantale n'est pas différente du Suprême et qui s'efforcent de devenir des philosophes mayavadis [On regroupe sous ce terme les partisans de diverses philosophies relevant toutes de l'une ou l'autre des deux grandes catégories que sont l'impersonnalisme, ou sankarisme (qui préconise l'identification à l'être spirituel), et le nihilisme (aussi connu sous le nom de « philosophie du vide », apparenté au bouddhisme (qui nie l'existence de l'âme, et de Dieu)] ou des exégètes du Vedanta-Sutra sont tous des sots.

L'étude du Vedanta-Sutra [Traité philosophique de l'Avatar Vyasadeva, constitué d'aphorismes sur la nature de la Vérité Absolue, et composé en guise de conclusion aux Védas, les saintes écritures originelles] par la voie ascendante. L'étude du Vedanta-Sutra par la voie ascendante n'est en effet qu'une autre forme de sottise. A l'inverse, celui ou celle qui a développé un attrait pour le chant de la vibration transcendantale [Haré Krishna] a déjà réalisé la conclusion du Vedanta.

Dans ce contexte, deux versets du Srimad-Bhagavatam s'avèrent très instructif. La teneur du premier tient à ce que quiconque pratique le chant de la vibration transcendantale, fut-il de très basse naissance, a déjà manifestement accompli toutes sortes d'austérité et d'actes de renoncement, offert toutes sortes de sacrifices et étudié tous les Brahma-Sutras [autre nom de Vedanta-Sutra] pour pouvoir ainsi chanter ;

Haré Krishna, haré Krishna, Krishna Krishna, haré haré / Haré Rama, haré Rama, Rama Rama, haré haré.

Le second verset souligne pour sa part que quiconque chante ou récite les deux syllabes du mot « Haré » doit être considéré comme ayant étudié les quatre Védas, soit le Rig-véda, l'Atharva-véda, le yajour-véda et le Sama-véda.

Cela dit, de nombreux pseudo-dévots croient que le Vedanta-Sutra n'est pas destiné aux dévots, mais plutôt à une classe précise d'hommes. Ils ignorent que le Vedanta constitue l'unique plate-forme de référence des purs dévots. Tous les grands maîtres spirituels saints des quatre écoles philosophiques ont d'ailleurs rédigé un commentaire sur le Vedanta-Sutra, mais les pseudo-dévots que sont les prakrita-sahajiyas [désigne les personnes qui imitent les signes de l'amour pur pour Dieu, tout en restant accro aux bas plaisirs du sexe et de l'intoxication] ne se gardent pas moins scrupuleusement d'étudier le Vedanta-Sutra, prenant à tort les purs dévots et les grands maîtres spirituels saints pour pieux adeptes de l'action intéressée ou de la spéculation intellectuelle.

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