Chaitanya, l'Avatar d'Or
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Terre, eau, feu, air, éther, mental, intelligence et faux ego sont les huit énergies élémentaires de l'Être Suprême, énergies de qualité inférieure, tandis que l'être distinct s'avère de qualité supérieure. Le Seigneur Suprême est éternelle, tout de savoir et de félicité. La manifestation cosmique est une transformation de l'énergie du Seigneur, quoique celui-ci et son énergie soient non différents et inséparables. Même s'Il produit la gigantesque manifestation cosmique, le Seigneur Suprême conserve toujours sa forme transcendantale.

Le Seigneur est le Maître d'innombrables énergies infinies, aussi manifeste-t-Il les sous-produits de ces énergies de diverses façons. Tout est sous sa domination. Le Seigneur Suprême est également le Maître Suprême, qui se manifeste en d'innombrables énergies et émanations. La Vérité Absolue, Dieu, la Personne Suprême, ne peut jamais être impersonnelle, ou néant, puisqu'Elle possède d'innombrables puissances. Elle peut se présenter sous de multiples formes jouissant d'énergies sans nombre tout en demeurant Dieu, la Personne Suprême et Absolue. Bien qu'Elle se déploie en de multiples formes et diffuse ses innombrables énergies, Elle maintient à jamais sa position transcendantale.

Le Seigneur Chaitanya a établit que la littérature védique (des Vedas, les saintes écritures originelles) à trois objectifs : Connaître notre relation avec l'Absolu, Dieu, la Personne Suprême, agir selon cette connaissance, cette compréhension et atteindre la plus haute perfection de l'existence : l'amour de Dieu.

Le service de dévotion du Seigneur Suprême est la plus haute perfection de la compréhension humaine. Il fascine même les âmes libérées qui, par l'inconcevable puissance de Dieu, la Personne Suprême, deviennent ses dévots. Atteindre la conscience pure, c'est comprendre que l'on est l'éternel serviteur du Seigneur Suprême. Sous l'emprise de l'illusion, une personne de moindre intelligence assimile le soi aux corps grossier (de matière dense) et subtile (éthéré), à une notion au fondement même de la doctrine du transfert. En vérité, les parties intégrantes du Suprême (Dieu) ne sont pas éternellement soumises à cette notion erronée d'existence corporelle grossière et subtile. Les enveloppes grossières et subtiles de l'être vivant ne constituent pas sa forme éternelle, car elles sont sujettes au changement. Autrement dit, l'être peut se libérer d'une telle existence. Mais tant qu'il s'identifie au corps et au mental, il ne fait qu'échanger son identité spirituelle pour une identité matérielle, d'où l'idée de « transfert ». Il va sans dire que les philosophes impersonnalistes athées exploitent cette notion de transfert en prétendant que l'être vivant se leurre en croyant faire partie intégrante du Suprême, et qu'il est en fait lui-même le Suprême. Voilà bien une doctrine insoutenable, car fausse. Le but de la mission du dévot consiste à convertir ne serait-ce qu'une personne en pur dévot. Ainsi son admission au royaume spirituel est-elle assurée.

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