English

les airs et non sur des rails. Grande a été ma surprise. C’est alors que tout est devenu clair
dans ma mémoire. Je venais enfin de comprendre. J’avais enfin une réponse à ce qui
m’arrivait.
JE SUIS MORT, me dis-je. Voilà pourquoi je ne suis plus sur terre.
En fait j’avais quitté brusquement mon corps. J’avais eu alors que je lisais mon journal dans le
métro, une rupture d’anévrisme. Ma mort avait été foudroyante. Je pensais alors aux
personnes qui étaient assises à côté de moi, elles ont dû être très surprises, voir choquées que
quelqu’un puisse mourir aussi soudainement. En effet elles se sont toutes précipitées vers un
corps vide, puisque je l’avais quitté et me trouvais maintenant dans l’univers spirituel et plus
précisément dans la zone de transition, lieu où arrivent les entités spirituelles désincarnées.
Elles y sont accueillies puis dirigées vers leurs destinations finales. Oui, je n’appartenais plus
au monde des hommes. Je comprenais mieux pourquoi les personnes rencontrées ne me
répondaient pas. Elles étaient pour la plupart, dans le même cas que moi.
C’est alors que j’ai pensé à la dame aux cheveux grisonnants. Je comprenais mieux sa
réaction, elle faisait partie des êtres sur terre, qui nient l’existence de l’univers spirituel. Ces
personnes partent du principe que la mort est une fin, qu’elle met un terme à une existence et
qu’après c’est le néant. Pour elles, tout disparaît. Cette dame a été très surprise de constater
qu’elle continuait à vivre, certes sous une autre forme, mais elle était toujours vivante. Enfin
elle découvrait un univers différent, dont elle ignorait l’existence. Disons simplement comme
la plupart des hommes, elle niait qu’il puisse exister d’autres univers. Pour cette dame, le choc
a dû être terrible.
Je comprends aussi le rôle joué par ceux qui se sont adressés à moi, m’ont parlé ou conseillé.
Dans cette zone de transition, ils jouent le rôle de guides et de conseillers. D’autres sont
chargés d’orienter les entités en fonction de leurs œuvres terrestres.
Dans le cas qui me préoccupe, ces ETRES ne pouvaient pas me préciser la situation, par
crainte que je ne réagisse mal. Il fallait que je le découvre seul, que je prenne conscience de la
situation, et du lieu où je me trouvais. Comment dire à un être incrédule et athée de surcroît,
qu’il a quitté son corps, et que sur le plan terrestre, il est mort, et qu’il continue à vivre sous sa
véritable apparence, et qu’il résidera désormais dans une nouvelle sphère d’existence. Tout est
fonction bien évidemment de son comportement sur terre.
Si DIEU a voulu que je vive ces instants enrichissants, concernant le départ des entités
spirituelles du monde des hommes pour l’univers spirituel, c’est bien sûr pour expliquer aux
ETRES humains une réalité inconnue d’eux.
En fait dans ce récit vécu, nous pouvons tirer plusieurs enseignements.
Le premier concerne la prise de conscience de l’existence des différents univers spirituels, où
sont dirigés les ETRES spirituels ayant fait le bien ou le mal, chacun orienté en fonction de
ses œuvres dans un univers spécifique. Nous distinguons ainsi et dans l’ordre d’importance :
Le royaume infini, l’univers infini. Par infini, il faut comprendre, aux contours, aux
dimensions illimités. Cet univers, nous l’avons vu plus haut n’est autre que DIEU lui-même.
ENTITE spirituelle pure, dont le royaume infini est la composante, et qui renferme et contient
en son sein tous les autres.
Vient immédiatement en-dessous en terme d’importance, l’univers Saint ou réside les anges et
les entités saintes.
Puis la zone de transition dont nous verrons plus loin le rôle combiné avec ce que les hommes
appellent le purgatoire. Cette zone de transition est elle-même séparée des sphères célestes
supérieures car protégée par des ETRES dont la mission est d’en empêcher l’accès aux entités
n’ayant pas atteint l’état de sainteté.
Puis nous avons l’univers binaire, le nôtre, qui a une double composition, à savoir, matérielle,
zone à laquelle
appartiennent la terre, et l’univers matériel-spirituel qui l’interpénètre. Les
entités ayant fait le mal mais bénéficiant de circonstance atténuante y résident. Ce sont celles