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Le hall me semblait être circulaire, avec de grandes ouvertures de style gothique donnant vers
l’extérieur, situées pour les unes à ma gauche, et les autres à l’opposé, soit à ma droite. Le
plafond était très haut, telle la partie centrale, surplombant l’autel d’une cathédrale. Les
lumières étaient jaunes et reposantes.
Ma surprise était telle, que je ne comprenais plus rien. Comment étais-je arrivé ici, car enfin
j’étais assis dans le métro de la ligne 5. Tout autour de moi se déplaçait de très nombreuses
personnes, hommes et femmes confondus. Après réflexion, je remarque l’absence d’enfants.
A un moment donné, je remarque un couloir peu éclairé semble-t-il et il me vient à l’esprit,
que c’est sûrement par ce tunnel que je suis arrivé ici.
Il faut que je lise le nom de cette station me dis-je, afin que tu puisses savoir où tu es. Je
regarde le mur situé à ma droite, et repère à mi-hauteur deux plaques portant ce qu’il me
semble être le nom de cette gare. Je pensais, allez savoir pourquoi, à la station de métro où je
devais descendre. Mais lorsque je me suis mis à lire les plaques, elles me sont apparues
floues.
Ah oui, me dis-je, ajuste tes lunettes.
Voilà encore un fait étrange, car ma vue est non seulement excellente de loin, mais j’avais
remarqué que depuis mon arrivée, elle était parfaite. Mes lunettes me permettant simplement
de mieux voir de près. Or les plaques portant le nom de la station, demeurent floues. Et là je
dois avouer que j’ai commencé à m’inquiéter.
Où suis-je me dis-je de nouveau ?
Mais comment ai-je fait pour arriver ici ?
N’y tenant plus, je me suis adressé à la personne se trouvant devant moi.
Excusez-moi, je me suis perdu, et ne sais pas comment je suis arrivé ici. Or en lisant les
plaques signalétiques, ces dernières m’apparaissent floues. Pouvez-vous me renseigner s’il
vous plaît ?
La personne me regarde sans rien dire. Son attitude me surprend. Aussi sans perdre mon
calme, ni mon sang froid, je m’adresse à une autre personne afin d’obtenir un début de
réponse. Idem, elle aussi ne me répond pas. Qu’est-ce que ça veut dire, me dis-je ?
En me tournant sur ma droite, je remarque comme isolée, une dame aux cheveux grisonnants.
Excusez-moi Madame, je ne sais pas où je suis, et les enseignes signalétiques m’apparaissent
floues. Pourriez-vous me renseigner s’il vous plaît ?
En me voyant, elle a eu un mouvement de recul. Son visage exprimait du moins il me semble,
soit de la surprise, soit de la peur. Sans me répondre, elle m’a tourné le dos, et est partie en
direction de la sortie. Sans comprendre son comportement à mon égard, je l’ai suivi en
réitérant ma question, désireux que j’étais d’avoir une réponse. J’essuyais un nouveau silence.
Il faut que je sache me dis-je à nouveau. Poursuivant mon chemin dans la même direction, je
me suis retrouvé dans ce qu’il me semble être une aire de repos, sorte de salle d’attente. Il y
avait devant moi une rangée de tables, derrières lesquelles il y avait des personnes. Les tables
étaient vides, aucun verres ni bouteilles ne s’y trouvaient. Je décidais de m’adresser aux
premières personnes se trouvant devant moi. Assis devant une table ronde, je posais ma
rituelle question à un jeune couple asiatique. J’essuyais un nouveau silence, quand je
remarquais à cinq mètres de là, un groupe de trois ou quatre hommes, qui discutaient
joyeusement. Ils étaient comme éclairés plus fortement que tout le reste. Alors que mon
anxiété progressait, l’un d’eux remarqua mon désarroi, et me fit cette réponse :
Vous devriez chercher la voie 13.
Sans même réfléchir, après l’avoir remercié, je me suis précipité dans le hall, afin de lire le
panneau portant l’inscription désignant la direction de la voie 13. Le problème, c’est que je
n’en ai vu aucune. Il n’y avait rien. Quelle direction prendre, où vais-je trouver cette fameuse
voie. Aussi j’ai pris une direction au hasard, et me suis retrouvé suivant un couloir qui menait