Seuls les âmes pures, celles qui observent les principes régulateurs de la vie spirituelle tels que prescrits dans les saintes écritures sont aptes à pratiquer le service d’amour et de dévotion qu’elles offrent à Dieu, et peuvent ainsi atteindre par une méditation pure, la nature de la conscience pure. Celui qui a développé sa conscience de Dieu peut tirer parti de la compagnie des âmes pures, des êtres saints. Il lui est alors possible d’entrer au contact du Seigneur, même au cours de son existence en ce monde. Les hommes qui se rendent dans les lieux saints y sont absous de leurs fautes, et de tels lieux se trouvent disséminés à travers la galaxie entière à seule fin de faciliter la tâche de tous ceux qui ont à cœur de mener une vie de pureté et de parfaire la réalisation de Dieu.

Dieu, la Personne Suprême, se situe au-delà de la perception de nos sens matériels. Nos yeux matériels ne peuvent le voir, ni nos oreilles matérielles l’entendre. Nous ne pouvons percevoir le Seigneur que dans la mesure où nous nous vouons à son service, ou selon la proportion dans laquelle nos vies sont exemptes d’activités coupables.

Il est écrit : « Ceux qu’habite l’extase suscitée par l’amour du Seigneur Suprême, Dieu, le voient toujours en leur cœur grâce au service d’amour et de dévotion qu’ils Lui offrent. »

Logos 132

Un pur dévot (ou une pure dévote) du Seigneur n’est jamais perturbé devant les fâcheux concours de circonstances créés par l’énergie externe du Seigneur, la nature matérielle.

Sous l’influence des divers attributs de l’énergie externe, l’âme incarnée et conditionnée s’absorbe dans l’existence matérielle. Accaparée par le faux ego, elle croit tout faire elle-même. Or, l’énergie externe du Seigneur, la nature matérielle, se trouve entièrement sous le contrôle du Seigneur Suprême, et à son tour, l’âme conditionnée subit l’emprise totale de l’énergie externe. Par conséquent, l’être incarné en ce monde demeure complètement assujetti à la loi du Seigneur. L’illusion seule peut lui faire croire à l’indépendance dans ses actes. Elle agit de l’intérieur comme de l’extérieur. Celui ou celle qui agit sous l’influence de l’énergie externe ou nature matérielle de Dieu, ignore que cette dernière causera sa perte. Ignorer cette vérité, c’est courir tout droit vers sa propre destruction.

L’être saint est toujours habité par un sentiment d’abnégation, car aucun charme matériel n’est capable de le satisfaire. Voilà pourquoi il rejette le matérialisme et se tourne vers Dieu, désireux de l’aimer et de le servir avec amour et dévotion. Dès lors, il ne subira plus l’influence de l’énergie externe de Dieu, la nature matérielle.