Krishna, Dieu, la Personne Suprême se réserve le droit de ne pas se révéler à tous et demeure voilé pour les incroyants. Mais pour celui qui a foi en Lui, Il se révèle à travers sa forme, ses attributs et ses divertissements. Pour son dévot, le Seigneur révèle la variété infinie de ses formes spirituelles, toutes identiques, mais chacune possédant des traits qui lui sont propres. Certaines de ces formes ont un teint sombre, d’autres, une carnation blanche, d’autres encore, des nuances rouges, ou jaunes. Certaines sont dotées de quatre bras et d’autres de deux. Par sa miséricorde, le Seigneur révèle à ses dévots ces différents corps spirituels, tous d’une même nature absolue et à nul autre.
Logos 102
Dieu, la Personne Suprême, dit : « Le savoir que les écritures révèlent sur Ma Personne est des plus secrets, et il demande à être réalisé par la pratique simultanée du service de dévotion. Prête-Moi une oreille attentive ».
Le Seigneur affirme d’ailleurs Lui-même que parmi des centaines de milliers d’hommes, un seul, peut-être, recherchera la perfection de l’existence, et que, parmi d’innombrables âmes libérées, une peut-être le connaîtra tel qu’Il est. Par conséquent, seul le service de dévotion permet de connaître Dieu, la Personne Suprême.
On ne pourra connaître Dieu, la Personne Suprême, que si l’on devient son dévot ou sa dévote, pour le servir avec amour, car il s’agit ici d’un mystère, et ce mystère, c’est l’amour de Dieu. Là réside, en effet, la condition essentielle pour connaître ce qui touche à l’Absolue Personne Divine.
Logos 103
Il est écrit : « Ô Divin Seigneur, Tu es dans le cœur de chaque être, toi le guide suprême. Par ton intelligence supérieure, tu saisis sans mal l’effort de chacun ».
Le Seigneur se trouve dans le cœur de chaque être et il y agit comme le témoin de ses actes, le Maître et consentant Suprême de l’action. En effet, personne ne peut connaître aucun plaisir si le Seigneur n’y consent pas, mais lui est cependant le bénéficiaire des fruits de l’action matérielle. Le Seigneur tout-puissant, dans sa grande bienveillance, comble les désirs puérils de l’être vivant. Mais, en vérité, celui-ci ne connaît aucun plaisir véritable tant que l’animent de tels désirs, car il n’obéit ainsi qu’aux seuls caprices de ses sens, mais sans rien y gagner.
La perfection du désir consiste à vouloir servir le Seigneur. Le Seigneur demande justement que chaque être vivant renonce à tous désirs personnels pour coopérer