fonction des différents rapports que nous entretenons avec eux dans différentes conditions.
L’être incarné, par les conséquences de ses actes passés, erre à travers toute la galaxie. Vie après vie, il est placé dans des corps variés au sein de diverses espèces par différents pères. Ce n’est pas grâce à un père ou à une mère que l’être vivant voit le jour. Cet être a une identité tout à fait distincte de ses prétendus parents. C’est par les lois de la nature qu’il est contraint d’entrer dans la semence d’un père pour être ensuite introduit dans la matrice d’une mère. Il n’a pas le pouvoir de choisir qui deviendra son père. Les lois de la nature l’obligent à aller vers différents parents. Le prétendu lien de parenté entre un père et un fils n’existe donc que par un arrangement de la nature matérielle qui agit sous l’autorité de Dieu, il n’a aucune signification réelle et c’est pourquoi on le dit illusoire.
Un même être vivant obtiendra un père et une mère appartenant tantôt au règne animal et tantôt à l’espèce humaine; parfois encore, ses parents seront des oiseaux, et d’autres fois ce seront des êtres célestes. Voilà pourquoi le Seigneur Chaitanya Mahaprabhu, l’Avatar d’Or, dit:
« Harcelé vie après vie par les lois de la nature, l’être incarné erre à travers la galaxie entière sur différentes planètes et au sein de diverses espèces. Si, d’une manière ou d’une autre, il est suffisamment fortuné pour rencontrer un sage qui modifiera sa vie entière, il pourra alors retourner à Dieu, en sa demeure originelle ».
Lors de la transmigration ou réincarnation de l’âme à travers différents corps, chacun, quel qu’il soit, un être humain, un animal, un végétal ou un être céleste, obtient un père et une mère. Cela n’a donc rien de difficile. Ce qui l’est, c’est d’obtenir un maître spirituel authentique et Krishna, Dieu, la Personne Suprême. Voilà pourquoi le devoir de l’être humain est de saisir l’occasion d’entrer en contact avec le représentant de Krishna, le maître spirituel authentique. Sous la direction de ce père spirituel, il peut alors retourner auprès de Dieu, dans sa demeure originelle, sise dans le royaume éternel du Seigneur.
Quelques êtres voient le jour parmi les espèces humaines, et d’autres naissent sous des formes animales. Bien que les uns comme les autres soient des êtres vivants, des âmes spirituelles, leurs relations sont éphémères. Un animal peut vivre sous la protection d’un être humain pendant quelque temps pour ensuite appartenir à d’autres hommes. Dès qu’il quitte un maître pour en rejoindre un autre, son ancien propriétaire cesse de le considérer comme lui appartenant. Tant que l’animal est en sa possession, l’homme ne manque pas de s’attacher à lui, mais dès qu’il le vend, cet attachement est rompu.
Mis à part le fait que l’âme transmigre d’un corps à un autre, les relations unissant les êtres au cours d’une même vie sont temporaires. L’être incarné est certes éternel, mais parce qu’un vêtement temporaire, le corps, le recouvre, il ne peut se rendre compte de son éternité réelle. L’âme passe, dans un corps, de l’enfance à la jeunesse,