La science spirituelle pure
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épouse ravissante et une belle maison, ou qu’il jouit d’une certaine popularité matérielle, il s’enlise de plus en plus.

Le Seigneur dit : « Pour celui qui marche sur la voie du service de dévotion, aucun effort n’est vain, nul bienfait acquis n’est jamais perdu; le moindre pas suffit à nous libérer du plus redoutable danger. »

La prochaine existence des voleurs, des pillards et des hommes semblables aux animaux, est déterminée par leurs pensées.

Sitôt que le cœur est purifié, le brasier de l’existence matérielle cesse de brûler. Nos cœurs sont destinés à servir de lieu de divertissements pour Dieu, la Personne Suprême. Cela signifie que nous devons devenir pleinement conscients de Krishna, Dieu, la Personne Suprême, absorbés dans la pensée de sa Personne, ainsi que Lui-même le recommande. Les hommes qui font partie de la race des voleurs et des pillards, reçoivent pour lieu de résidence une partie de la forêt. De même que les animaux se voient attribuer des territoires en forêt et en montagne, les hommes semblables à des animaux sont également destinés à vivre en de tels lieux. Nul ne peut accéder à la vie civilisée à moins d’adopter la conscience de Krishna, la conscience de Dieu, car selon les lois de la nature chacun se voit octroyer une situation particulière en fonction de son karma (loi action-réaction ou action intéressée) et de ses rapports avec les gunas. Si les hommes désirent vivre dans l’harmonie et la paix, ils doivent opter pour la conscience de Krishna, car tant qu’ils demeurent absorbés dans une conception corporelle de l’existence, ils seront incapables de s’élever jusqu’au plus haut niveau de l’existence.

Les matérialistes qui demeurent attachés aux plaisirs des sens, aux biens matériels, au confort matériel, et à leurs positions privilégiées jusqu’à la mort, ne souhaitent généralement jamais quitter les honneurs et le charme familial. Ceux qui sont attachés aux honneurs et aux douceurs du foyer sont forcés de renaître au sein des plus basses espèces à cause des leurs actes coupables commis dans leur dernière existence et durant toute une vie de péchés. L’être saint jouit d’une position si élevée qu’il n’a de considération pour aucun bienfait matériel. Il existe différentes formes de richesses sur terre, sur les planètes édéniques et même sur les systèmes planétaires inférieurs, l’enfer, connus sous le nom de Patala. Néanmoins, l’être pur sait qu’elles sont toutes matérielles, de telle sorte qu’il n’éprouve aucun intérêt pour elles. Il faut développer en soi un goût pour la vie spirituelle, supérieure au modèle matériel, c’est seulement alors que l’on peut renoncer à tout bien matériel. Si les pensées d’une personne portent sans relâche sur un objet unique, le corps qu’elle obtiendra après sa mort sera sans nul doute fonction de ces pensées.

Le Seigneur dit : « Ce sont les pensées, les souvenirs de l’être à l’instant de quitter le corps qui déterminent à coup sûr sa condition future. »

 

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