Paroles de Krishna, Christ, Dieu, la Personne Suprême
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sentier de la libération. L'humble sage, éclairé du pur savoir, voit d'un il égal le brahmana
noble et érudit, la vache, l'éléphant, ou encore le chien et le mangeur de chien.
VERSET 11
Celui dont le mental demeure toujours constant a déjà vaincu la naissance et la mort. Sansfaille, comme le Brahman Suprême, il a déjà établi sa demeure en Lui.
VERSET 12
Qui ne se réjouit des joies ni ne s'afflige des peines, celui dont l'intelligence est fixée surl'âme, qui ne connaît pas l'égarement et possède la science de Dieu, celui-là a déjà transcendé
la matière. L'être libéré n'est pas soumis à l'attrait des plaisirs matériels du monde extérieur,
car il connaît l'extase intérieure. Se vouant à lÊtre Suprême, il goûte une félicité sans bornes.
VERSET 13
L'homme d'intelligence ne s'adonne jamais aux plaisirs des sens ; il ne s'y complaît point, carils ont un début et une fin et n'apportent que la souffrance.
VERSET 14
Qui, avant de quitter son corps, apprend à résister aux impulsions des sens, à refréner lesimpulsions nées de la concupiscence et de la colère, celui-là est un vrai yogi, heureux même
en ce monde.
VERSET 15
Celui dont les actes, le bonheur et la lumière sont purement intérieurs, celui-là est le parfaityogi ; âme réalisée, libérée, il atteindra l'Absolu. Celui qui se situe au-delà du doute et de la
dualité, qui est affranchi du péché, qui travaille au bien de tous les êtres et dont les pensées se
tournent vers l'intérieur, celui-là réalise l'Absolu et atteint la libération.
VERSET 16
Car elle est bien proche, la libération suprême, pour qui, libre de la colère et de tout désirmatériel, a réalisé son identité spirituelle et, maître de lui, s'efforce toujours d'atteindre la
perfection. Fermé aux objets des sens, fixant son regard entre les sourcils et immobilisant
dans ses narines les airs ascendants et descendants, maîtrisant ainsi les sens, le mental et
l'intelligence, le spiritualiste s'affranchit du désir de la colère et de la peur. Qui demeure en cet
état est certes libéré.
VERSET 17
Parce qu'il Me sait le But ultime de tous les sacrifices, de toutes les austérités, Souverain detous les astres et de tous les devas, Ami et Bienfaiteur de tous les êtres, le sage trouve la
cessation des souffrances matérielles.