Apprenons à connaître l’Éternel
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J’adore Govinda, le Seigneur Originel, qui, empruntant sa propre et gigantesque forme subjective nommée Śeṣa, saturée de la puissance qui concilie tout et reposant sur l’océan Causal avec les mondes infinis dans les pores de son corps, jouit du sommeil créatif.

J’adore Govinda, le Seigneur Originel, car Maha-Vishnu est une émanation de son émanation plénière. Brahmā et les autres divinités du monde matériel nées des pores de la peau de Mahā-Viṣṇu ne vivent que le temps de son expiration.

J’adore Govinda, le Seigneur Originel pareil au Soleil qui manifeste son éclat dans tous les joyaux parmi lesquels, le Sūryakānta. De même, Dieu investit de sa puissance spécifique une âme animée d’une grande piété qui devient alors Brahma, le régent de l’univers (de notre galaxie, la Voie Lactée).

J’adore Govinda, le Seigneur Originel, Gaṇeśa garde à jamais ses pieds-pareils-au-lotus sur les deux proéminences de sa tête d’éléphant afin qu’ils lui confèrent le pouvoir d’éliminer tous les obstacles sur la voie du progrès dans les trois mondes.

J’adore Govinda, le Seigneur Originel. Les trois mondes, formés des neuf éléments, le feu, la terre, l’éther, l’eau, l’air, les directions, le temps, l’âme et le mental émanent de Lui. Et c’est aussi par Lui et en Lui qu’ils existent et se résorbent lors du cataclysme universel.

J’adore Govinda, le Seigneur Originel, auquel le Soleil obéit lorsque, sur la roue du Temps il accomplit son périple. Source d’un rayonnement infini, le Soleil, souverain parmi les astres est l’exemple même de l’âme vertueuse. Il est comme l’œil de ce monde.

J’adore Govinda, le Seigneur Originel, car les puissances que recèlent toutes les vertus, tous les vices, les Vedas, les austérités et tous les êtres spirituels, de Brahma à l’insecte le plus insignifiant, leurs sont conférés par lui.

J’adore Govinda, le Seigneur Originel, qui brûle à la racine les actions intéressées des âmes imbues de dévotion. Sans aucune partialité et en accord avec leurs œuvres passées, il décrète aussi bien à l’infime insecte appelé indragopa qu’au roi des êtres célestes, Indra, les fruits qui en découlent.

J’adore Govinda, le Seigneur Originel. Ceux qui, sous l’influence de la colère, de la passion amoureuse, de l’amitié naturelle, de la crainte, de l’affection parentale, de l’illusion, de la vénération ou d’une attitude de service spontané, méditent sur Govinda, se méritent le corps qui sied à la nature de leur contemplation.

Je vénère Śvetadvīpa, demeure transcendantale dont la terre est de pierre philosophale et les forêts abondent en arbres à souhait. Là, l’eau est nectar, chaque mot compose une mélodie, chaque par une danse ; la flûte y est le compagnon préféré du Seigneur. Des vaches sans nombre émanent toujours des océans intarissables de lait. La radiance de cet astre est empreinte de félicité

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