sacrifice. Sachant cela, chacun devrait servir le Seigneur avec dévotion, en Lui consacrant sa vie, ses richesses, son intelligence et ses paroles. Telle est la position originelle et naturelle des êtres vivants.
Le Seigneur existe éternellement sous différentes formes spirituelles et absolues.
Il est écrit dans « Le véritable évangile » :
« Le Seigneur se manifeste tel qu'Il est, c'est-à-dire en tant que Krishna, Dieu, la Personne Souveraine, et Il est accompagné de ses émanation, comme Rama, Baladeva, Sankarsana, Narayana, Maha-Visnu, etc.. ».
Les êtres saints adorent toutes ces formes selon leur goût personnel, et le Seigneur, par affection, se présente à eux dans la forme qu’ils adorent. Il Lui arrive même, toujours par affection ou pour répondre aux souhaits de son dévot, d'apparaître personnellement devant lui dans sa propre forme de Krishna. L’être saint s'abandonne toujours pleinement au service d'amour du Seigneur, et Celui-ci se rend visible à ses yeux suivant son désir. Il se présente à lui en tant que Rama, Krishna, Nrsimhadeva, etc. Voilà comment s'échange l'amour entre le Seigneur et ses dévots et ses dévotes.
Il est la Vérité Suprême, Lui qui existe à l'intérieur et à l'extérieur, au commencement et à la fin de toutes choses et de tous les êtres vivants, en tant qu’objet du plaisir et le bénéficiaire du plaisir qu'apportent toutes choses, inférieures et supérieures. Il existe éternellement en tant que connaissance et objet de la connaissance, l'expression et l'objet de la compréhension, les ténèbres et la lumière. Ainsi le Seigneur Suprême est-Il tout ce qui est.
Śrīmatī Rādhikā, transformation de l’amour de Kṛiṣhṇa, est sa puissance interne dite hlādinī. Cette puissance dite hlādinī est source de plaisir pour Kṛiṣhṇa et nourrit ses dévots.
Le corps de Kṛiṣhṇa est tout d’éternité, de connaissance et de félicité. Sa puissance spirituelle unique revêt trois aspects.
On nomme hlādinī son aspect de félicité, sandhinī son aspect d’existence éternelle, et samvit son aspect de perception, qui peut également admettre le terme de connaissance absolue.