Questions et réponses spirituelles parfaites
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Pour débarrasser le cœur de toutes les impuretés matérielles qui s'y sont accumulées et pour éclaircir la voie de la libération de manière à connaître la félicité spirituelle, il faut satisfaire Visnu. Pour ceux qui ont adopté la vie familiale et sociale des différentes classes sociales, les guides spirituels, les administrateurs, les commerçants et les ouvriers, l'adoration de Dieu, la Personne Suprême, le Seigneur Visnu, le Seigneur originel, se trouve indiquée comme la seule voie d'action propice.

Toutes les âmes conditionnées de ce monde matériel sont prises du désir fortement enraciné en elles de jouir des ressources de la nature matérielle. Chacune souhaite accumuler des richesses, profiter de la vie au maximum, avoir une épouse, un foyer et des enfants, bref être heureux ici-bas et s'élever jusqu'aux planètes édéniques lors de sa prochaine existence.

Mais ces aspirations constituent les causes mêmes de l'asservissement à la matière. C'est pourquoi celui qui désire mettre fin à cet esclavage doit sacrifier ses richesses, honnêtement acquises, pour la satisfaction de Visnu.

La seule manière de neutraliser tout désir matériel est de s'engager dans le service de dévotion offert à Visnu. Ainsi, une personne qui possède la maîtrise de soi doit abandonner, même dans le cadre de la vie familiale, les trois désirs matériels que sont ; l'aspiration aux richesses, le désir de jouir de la présence d'une épouse et d'enfants, et la volonté d'être promu aux planètes supérieures, édéniques ou paradisiaques.

Eventuellement, le chef de famille devra même abandonner la vie familiale pour adopter l'ordre du renoncement, et s'absorber complètement dans le service de dévotion offert au Seigneur. Tout homme, même de souche supérieure, tels les guides spirituels, les administrateurs ou les commerçants et agriculteurs, se trouve endetté envers les êtres célestes, les sages, les ancêtres et les autres êtres vivants. Pour s'acquitter de toutes ces dettes, il lui faut accomplir des sacrifices, étudier les écrits védiques [des Védas, les saintes écritures originelles] et mettre au monde des enfants qu'il élèvera dans une atmosphère familiale spirituelle. Celui qui d'une manière ou d'une autre accepte l'ordre du renoncement sans s'acquitter de ces obligations, devra chuter de sa position.

Par l'accomplissement de sacrifices nous pouvons nous libérer de nos obligations envers les êtres célestes, de manière à pouvoir prendre entièrement refuge auprès de Dieu, la Personne Suprême.

Mais en l'âge actuel, celui de la discorde, des querelles et du péché, il est malaisé de réunir les différents objets requis pour l'offrande de tels sacrifices. Les gens n'ont ni les moyens de les réunir, ni le savoir nécessaire pour conduire de telles cérémonies.

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