Enseignement et paroles sublimes de l'Avatar Rishabhadeva
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Celui qui désire sérieusement retourner auprès de Dieu, en sa demeure originelle, doit considérer la miséricorde du Seigneur Souverain comme étant le bien ultime, et le but premier de l'existence.

Qu'il s'agisse d'un père éduquant ses fils, d'un maître spirituel guidant ses disciples, ou d'un roi conseillant ses sujets, chacun doit instruire les siens comme Je l'ai fait avec vous. Et même si le disciple, le fils ou le sujet se montre parfois incapable de suivre les instructions, il faut néanmoins continuer à l'instruire sans se mettre en colère.

Quant aux ignorants, qui se livrent à des actes vertueux ou impies, il faut d'une manière ou d'une autre les faire participer au service de dévotion. En outre, ils doivent toujours éviter l'action intéressée.

Que gagnerait-on à assujettir à des activités karmiques un disciple, un fils ou un citoyen qui est privé de vision spirituelle ?

On agirait comme celui qui conduit un aveugle vers un puits profond et l'y fait tomber.

Du fait de l'ignorance, les matérialistes ne savent rien de leur véritable intérêt, et de la voie qui permet de réussir sa vie. Leurs désirs concupiscents les enchaînent à la jouissance matérielle, et tous leurs projets sont conçus à cette fin. Pour la satisfaction éphémère de leurs sens, ces individus créent une société fondée sur l'envie.

Cet état d'esprit les fait sombrer dans un océan de souffrance, et dans leur sottise, ils ne s'en rendent même pas compte.

Comment un être véritablement érudit, miséricordieux et avancé dans la connaissance spirituelle, peut-il inciter à l'action intéressée l'ignorant attaché à la voie du samsara (au cycle des réincarnations répétées, ou des morts et des renaissances successives), et ainsi l'empêtrer encore davantage dans les pièges de l'existence matérielle ?

Si un homme de bien voit un aveugle emprunter une voie dangereuse, comment peut-il le laisser poursuivre son chemin ?

Comment peut-il l'encourager dans son erreur ?

Aucun homme sage ou bienveillant ne peut tolérer cela.

Celui qui ne peut pas délivrer du cycle des morts et des renaissances ceux qui dépendent de lui, ne doit jamais devenir maître spirituel, père, mari, mère ou être céleste.

Mon corps spirituel et absolu (tout de connaissance, de félicité et d'éternité), ressemble en tous points à la forme humaine, mais ce n'est pas un corps matériel, il est inconcevable.

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