Enseignement et paroles sublimes de l'Avatar Rishabhadeva
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En vérité, l'être distinct n'aurait jamais dû revêtir cette enveloppe charnelle, mais cette dernière lui a été attribuée pour la satisfaction de ses sens. Aussi, je ne crois pas qu'il sied à un homme intelligent de s'empêtrer à nouveau dans des activités matérielles, qui le contraindraient perpétuellement à revêtir des corps, vie après vie.

Tant que l'être vivant ne s'enquiert pas des valeurs spirituelles de l'existence, il doit connaître la défaite et les maux issus de l'ignorance. Qu'il relève de la vertu ou du péché, le karma (loi de l'action intéressée, loi action-réaction, loi de cause à effet) porte ses fruits, et si une personne est impliquée dans une forme ou une autre de karma, on qualifie son mental de « teinté du désir de jouir des fruits de l'action ».

Aussi longtemps que le mental demeure impur, la conscience reste obscurcie, et tant que l'on suit la voie de l'action intéressée, on doit revêtir un corps matériel.

Lorsque l'influence de l'ignorance recouvre l'âme distincte, elle ne peut pas connaître la nature de l'être infinitésimale, ni celle de l'Être Suprême. Son mental est alors accaparé par l'action intéressée.

En conséquence, à moins qu'elle ne développe son amour pour le Seigneur Vasudéva, qui n'est autre que moi-même, elle n'est certainement pas libérée des réincarnations successives.

Fût-il très sage et érudit, on dira d'un homme qu'il est atteint de folie, s'il ne comprend pas que les efforts accomplis en vue de satisfaire ses sens ne sont qu'une perte de temps. Oubliant son propre intérêt, il recherche le bonheur en ce monde et centre tous ses attachements sur la vie au foyer, qui est axée sur les relations sexuelles et qui l'assujettit à toutes sortes de souffrances matérielles. De la sorte, il ne vaut guère mieux qu'un stupide animal.

L'attrait entre mâle et femelle constitue le principe fondamental de l'existence matérielle.

Sur la base de cette conception erronée qui enchaîne les cœurs, l'être (l'être spirituel incarné) développe une attirance pour son corps, son foyer, ses terres, ses enfants, ses proches et ses biens matériels. Il accroît ainsi ses illusions, pour ne plus penser qu'en fonction du « moi » et du « mien ».

Lorsque se desserre le nœud solide qui s'est formé dans le cœur d'un être enchaîné à l'existence matérielle par la conséquence de ses actes passés, ce dernier perd son attachement pour le foyer, pour sa femme et ses enfants. Il rejette ainsi le principe fondamental de l'illusion basée sur les concepts du « moi » et du « mien », et devient libéré. C'est alors qu'il retourne dans le monde spirituel.

Mes chers fils, vous devriez approcher un paramahamsa, un être très avancé dans la spiritualité, et l'accepter comme maître spirituel, plaçant ainsi votre foi et votre amour en moi, le Seigneur Souverain.

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